Neuberger Berman, société de gestion indépendante détenue par ses salariés, publie son rapport ESG annuel. Disponible sur le site internet de la société, le rapport ESG fait le point sur les engagements en matière d’intégration des critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) initiés par Neuberger Berman.
L’ESG devient mainstream
Neuberger Berman a créé en 1989 une des premières stratégies d’intégration des critères ESG appliquée à l’univers des actions américaines selon une méthode d’analyse et un process d’investissement propriétaires. Trente ans plus tard, les critères ESG sont intégrés de façon systématique et quantifiable à la gestion de 60% des encours gérés par la société et toutes les classes d’actifs sont concernées y compris le Private Equity ou la dette émergente.
« En 2018, un tiers de nos clients institutionnels nous ont sollicité à travers un appel d’offres ou une due diligence en lien avec notre approche de l’intégration ESG », souligne Jonathan Bailey, Responsable de l’investissement ESG chez Neuberger Berman « En tant que gérant actif, nous sommes convaincus depuis longtemps que les facteurs ESG sont un moteur important de la performance à long terme des investissements, tant du point de vue des opportunités que de la maitrise des risques ».
Toujours plus d’engagements chez Neuberger Berman
En 2018, Neuberger Berman a rencontré plus de 3 000 sociétés pour promouvoir le dialogue autour des critères ESG. Les gérants ont exercé près de 4 000 votes à travers le monde lors des réunions d’actionnaires, soit une hausse de 6,8% par rapport à 2017.
Parmi ses engagements notables, Neuberger Berman a obtenu d’excellents scores lors du dernier rapport d’évaluation des Principes pour l’Investissement Responsable (PRI) des Nations Unies sur les efforts entrepris afin de promouvoir l’intégration ESG. Par ailleurs, Neuberger Berman s’est saisie de la problématique climatique et a récemment achevé la mise en oeuvre des principales recommandations de la Task Force on Climate-related Financial Disclosures (TCFD) à travers la mise en place d’une nouvelle méthode pour analyser le risque potentiel lié au climat et quantifier la perte potentielle maximale liée au changement climatique pour tous ses investissements.
« L’approche selon une liste de cases à cocher, qui associe passivement un sous-ensemble d’entreprises à une poignée de résultats en matière de durabilité et qui approuve un fabricant d’énergie solaire malgré un taux élevé d’accidents du travail ou qui manque l’occasion d’investir dans une entreprise de production plastique s’efforçant d’utiliser davantage de matériaux recyclés, n’améliorera ni la performance ni l’impact des investissements. Pour cela, nous pensons que l’intégration ESG requiert à la fois une profondeur, c’est-à-dire un engagement actif à l’égard des entreprises, mais aussi une certaine largeur, en considérant les entreprises où nous ne sommes pas seulement actionnaires mais aussi prêteurs », précise Jonathan Bailey.
Vous pouvez consulter ce rapport ci dessous :