Alors que les Etats-Unis viennent d’officialiser leur sortie de l’ accord de Paris sur le climat, Macron et Jinping, dont le pays est le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre , font front commun.
Après en avoir tant parlé depuis le début de son mandat, Donald Trump a notifié les Etats-Unis de sa décision de se retirer de l’accord de Paris (des raisons juridiques l’ empêchaient de passer à l’ action avant). Mais le retrait prendra encore un an avant d’être vraiment effectif, il s’agit donc surtout d’un mouvement symbolique pour le moment.
La raison que donne Washington est la suivante : l’accord est perçu comme injuste pour les Etats-Unis, bien que la philosophie du texte soit que les pays fixent librement leurs objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le but alors annoncé par Barack Obama était d’ailleurs largement moins ambitieux que d’autres pays.
Les 197 pays que laisse Donald Trump derrière lui se disent déçus mais pas étonnés. Les présidents chinois et français réaffirment simultanément leur engagement tout en revendiquant le caractère irréversible de la lutte contre le réchauffement climatique.
Les deux présidents ont formalisé leur entente dans un « Appel de Pékin sur la conservation de la biodiversité et le changement climatique » .
D’autre part, plus que les seuls contrats commerciaux, Paris insiste pour obtenir un meilleur accès au marché chinois — une préoccupation qui rejoint celle des Etats-Unis et de nombreux autres pays.
Emmanuel Macron a toutefois salué « les mesures prises sur l’ouverture de la Chine » qui, depuis deux ans, a tenu « scrupuleusement » ses engagements « avec des résultats tangibles ».