Le fonds Althelia Sustainable Ocean Fund de Mirova lève 50 millions de dollars supplémentaires !

Le fonds Althelia Sustainable Ocean Fund de Mirova lève 50 millions de dollars supplémentaires et atteint 92 millions de dollars d’engagements.

Mirova Natural Capital, détenu à 100% par la société de gestion Mirova, l’affilié de Natixis Investment Managers dédié à l’investissement durable, annonce aujourd’hui le deuxième closing d’Althelia Sustainable Ocean Fund (SOF). Ce fonds d’investissement innovant à impact est consacré au financement des projets et des entreprises actifs dans le domaine marin et côtier qui proposent un modèle économique durable. Le fonds vise notamment les secteurs de la pêche, de l’aquaculture, les chaînes d’approvisionnement de produits de la mer qui y sont associées, mais aussi les déchets marins et leur recyclage et la préservation marine. Les engagements totaux du fonds dépassent désormais 92 millions de dollars. Mirova Natural Capital Limited est le conseiller en placement du SOF.

Le fonds investit dans des modèles économiques à fort impact, susceptibles de se développer à grande échelle, et qui s’appuient sur le capital naturel de l’océan pour créer de la valeur, renforcer la résilience des écosystèmes côtiers, générer une croissance économique et des moyens de subsistance durables.

Les engagements supplémentaires proviennent d’investisseurs institutionnels européens de premier plan, tels que la Banque allemande de développement KfW ou les assureurs français BNP Paribas Cardif et Garance. Le fonds reste ouvert jusqu’à la fin de l’année et devrait dépasser les 100 millions de dollars d’engagements lors de son closing final.

« Nous sommes ravis d’annoncer le deuxième closing du Althelia Sustainable Ocean Fund, et nous nous réjouissons de compter toujours plus d’investisseurs de premier plan. Ce fonds nous permet d’orienter des investissements significatifs vers de nouveaux modèles économiques et projets durables du secteur marin, dans les pays en développement et les petits États insulaires, tout en cherchant à répondre aux problèmes les plus urgents en matière de préservation et de résilience des océans », a déclaré Simon Dent, directeur du SOF.

« Ce closing est une nouvelle étape dans la construction de la plateforme d’investissement dans le capital naturel de Mirova. Il témoigne de la position de pionnier que Mirova occupe dans l’investissement à impact et de son expertise en matière de capital naturel. Nous comptons continuer à développer ce leadership pour atteindre l’objectif d’1 milliard d’euros d’encours sous gestion dans le capital naturel d’ici 2022 » ajoute Sylvain Goupille, co-fondateur et Managing Director de Mirova Natural Capital.

Parmi les impacts ciblés par le fonds, on compte l’amélioration de la sécurité alimentaire et climatique, la stabilisation ou l’augmentation des réserves de poissons, l’amélioration des moyens de subsistance et la création de valeur économique pour les acteurs locaux, la prévention des déchets marins et de la pollution plastique, ainsi que l’accroissement de la biodiversité écologique et une meilleure préservation des océans et des écosystèmes côtiers.

Les océans recouvrent plus de 70 % de notre planète, et plus de trois milliards de personnes dépendent du poisson comme source principale de protéines. Plus de 350 millions d’emplois sont liés à l’océan par la pêche, l’aquaculture et le tourisme côtier et marin. Parmi les personnes vivant de la pêche, 90 % habitent dans les pays en développement[1]. L’ONU estime qu’un océan en bonne santé, soutenant la pêche et l’aquaculture, la production d’énergie, le commerce et le tourisme, contribue à l’économie mondiale à hauteur de 3 000 milliards de dollars par an.

En raison de l’expansion des centres de population côtiers et du changement climatique, l’océan a subi un déclin des habitats, avec la destruction de 35 % des mangroves de la planète, 30 % des herbiers marins et 50 % des récifs coralliens. En outre, 80 % de pollution marine provient de sources terrestres, et quelque 8 millions de tonnes de plastique se retrouvent chaque année dans l’océan[2].

Pour faire face à ces défis il faudra mobiliser des investissements privés importants issus de nouvelles sources. Le fonds SOF a pour objectif d’orienter ces investissements vers les projets et les entreprises qui présentent les analyses de rentabilité et d’impact convaincantes. Le fonds a d’ores et déjà investi dans l’aquaculture au Mexique et dans une entreprise développant une technologie permettant de réduire les prises accessoires dans la pêche mondiale.

Le fonds SOF bénéficie d’un partenariat avec l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) ainsi que d’une garantie de partage des risques par l’intermédiaire de la USAID’s Development Credit Authority (DCA), qui fournira directement des garanties de prêts aux investissements effectués par le fonds. De plus, les organismes Conservation International et l’Environmental Defense Fund sont des partenaires stratégiques du fonds SOF.

Cette collaboration avec des organisations environnementales de premier plan orientera les investissements vers des projets respectant les meilleures normes environnementales et permettra une collaboration avec les intervenants locaux, y compris les collectivités et les gouvernements. Le soutien apporté par les investisseurs existants et nouveaux de SOF – des institutions publiques et privées de premier plan- ainsi que la garantie consentie par USAID sont une preuve supplémentaire du fort potentiel du financement mixte (Blended Finance) pour orienter des financements significatifs vers la conservation du capital naturel.