Le Climate Finance Day, organisé par Finance for Tomorrow, a conclu ce jour la semaine d’événements « Paris for Tomorrow » dédiée à la finance durable en accueillant plus de 700 participants, représentant plus de 40 nationalités. Pour sa 5e édition, le Climate Finance Day conforte ainsi sa position d’événement de référence de la finance durable à l’international comme en témoigne la qualité des intervenants et le nombre d’annonces faites.
Organisée autour de 4 grandes sessions réunissant près de 50 intervenants du secteur financier, de la sphère publique et académique, la 5ème édition a été l’occasion de développer des solutions et de faire le point sur les avancées concrètes de l’année.
Le Climate Finance Day s’est ouvert avec la prise de fonction du nouveau président de Finance For Tomorrow, Thierry Déau. A cette occasion, il a pu exprimer sa vision pour la place financière de Paris et l’ambition qu’il souhaite porter : « Nous avons pu mesurer, lors de la 5ème édition de Climate Finance Day, le chemin parcouru et les engagements qui ont déjà été réalisés en matière de finance durable. Mais nous devons collectivement faire encore plus et nous engager dans une transition juste et solidaire. Notre action ne sera crédible que si nous agissons dès maintenant, que nous partageons avec le plus grand nombre les bonnes initiatives et surtout que nous en mesurons les effets ».
Cette année, le thème principal de la journée était celui du financement d’une transition juste. La transition vers une économie bas carbone va engendrer de profonds bouleversements dans de nombreux secteurs économiques qui imposent la prise en compte des impacts sociaux et sociétaux. A l’occasion d’un dialogue avec Thierry Déau, Président de Finance for Tomorrow, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, président de la confédération européenne des syndicats et invité d’honneur de la journée, a rappelé la position du syndicat international : « Il n’y a pas d’emplois sur une planète morte ». A ce titre, il a formulé beaucoup d’espoirs dans un green new deal à l’échelle européenne et souligné l’importance de l’anticipation pour traiter les impacts de la transition sur les emplois et les territoires. Il a lancé un appel à la responsabilité de tous les acteurs pour la réussite de la transition écologique dans la justice sociale.
Le Climate Finance Day a démontré la mobilisation internationale pour faire de la finance durable le courant dominant du système financier. Les représentants d’institutions publiques telles que la Commission Européenne et la Confédération Européenne des Syndicats, les autorités de marchés européennes (ESMA, IOSCO) ou encore de l’Initiative Finance de l’ONU Environnement ont pu dialoguer avec les acteurs privés.
MA Jun, Le Président du « Green Finance Comittee » chinois est intervenu pour la 3ème fois au Climate Finance Day. Il a présenté un exemple de la transition juste sur le territoire chinois et développé avec Nick Robins les perspectives de la coopération internationale sur la finance verte. Sa présence s’inscrit dans le cadre des relations bilatérales développées avec la Chine par Finance for Tomorrow qui a organisé le 28 novembre la seconde « Joint-Conference on Green Finance ».
Autre temps fort de la journée, le deuxième Challenge Fintech dont l’objectif est de soutenir le dynamisme de la place financière de Paris en mobilisant les startups et les entreprises innovantes a récompensé GreenValue.AI en tant que lauréat français et OKO finance en tant que lauréat international. Organisé par Finance for Tomorrow, soutenu par l’Ademe et Climate-KIC SAS, le challenge a connu un véritable succès avec plus de 35 candidatures.
Enfin, la Caisse des Dépôts, l’Agence Française de Développement, Bpifrance, le Fonds de Réserve pour les Retraites et l’Etablissement de Retraite additionnelle de la Fonction Publique ont signé en présence du Ministre de l’économie et des Finances, Bruno Le Maire, la Charte des investisseurs publics français en faveur des Objectifs de Développement Durable. Ils s’engagent ainsi à intégrer ces objectifs dans leur politique d’investissement responsable. Ces principes viendront s’ajouter à ceux définis en 2017 et sur lesquels les signataires s’étaient déjà engagés via la Charte des investisseurs publics français en faveur du climat.
En conclusion de la journée, Bruno Le Maire, Ministre de l’économie et des finances a déclaré : “La place de Paris est la première place au monde à s’être engagée pour sortir des énergies les plus polluantes. Nous pouvons être encore plus ambitieux et plus rapide au niveau français et européen. La finance est la meilleure arme pour réussir la transition écologique.”
Le rendez-vous est pris pour 2020 : la 6ème édition du Climate Finance Day se tiendra le 5 novembre.
Le Climate Finance Day, point d’orgue de la Paris for Tomorrow week
Avec près de 20 événements labélisés Paris for Tomorrow week qui ont eu lieu du 25 au 29 novembre 2019, Paris a démontré une fois de plus qu’elle était un des lieux importants de la finance durable. Plus qu’une extension du Climate Finance Day, la semaine a été l’opportunité de réfléchir et d’échanger sur l’ensemble des sujets liés à la finance durable tel que la recherche, le développement compétences de la finance durable ou encore la protection de la biodiversité. Universités, entreprises, associations, étudiants, diplomates… tout l’écosystème parisien s’est réuni pour trouver des solutions concrètes et faire avancer la finance durable.
Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la Maire de Paris a rappelé que «La finance doit servir une transition juste, qui allie enjeux écologiques ET sociaux, au bénéfice des citoyens. La Ville de Paris veut devenir la capitale européenne de la finance verte et éthique. »
La Paris for Tomorrow Week et le Climate Finance Day clôture une année charnière pour la finance durable en France
Le rendez-vous est pris pour 2020 : la 6ème édition du Climate Finance Day se tiendra le 5 novembre.
Le Climate Finance Day, point d’orgue de la Paris for Tomorrow week
Avec près de 20 événements labélisés Paris for Tomorrow week qui ont eu lieu du 25 au 29 novembre 2019, Paris a démontré une fois de plus qu’elle était un des lieux importants de la finance durable. Plus qu’une extension du Climate Finance Day, la semaine a été l’opportunité de réfléchir et d’échanger sur l’ensemble des sujets liés à la finance durable tel que la recherche, le développement compétences de la finance durable ou encore la protection de la biodiversité. Universités, entreprises, associations, étudiants, diplomates… tout l’écosystème parisien s’est réuni pour trouver des solutions concrètes et faire avancer la finance durable.
Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la Maire de Paris a rappelé que «La finance doit servir une transition juste, qui allie enjeux écologiques ET sociaux, au bénéfice des citoyens. La Ville de Paris veut devenir la capitale européenne de la finance verte et éthique. »
La Paris for Tomorrow Week et le Climate Finance Day clôture une année charnière pour la finance durable en France
L’année 2019 aura été marqué par les annonces majeurs de la part des acteurs financiers et publics en faveur de la finance durable. En juillet, la place financière de Paris a déclaré vouloir renforcer ses engagements en faveur de la lutte contre le changement climatique en incitant ses membres à adopter une stratégie charbon dès l’exercice 2020 et en annonçant la création d’un observatoire de suivi des engagements et des actions en faveur du climat.
Plus que jamais conscients de l’urgence climatique, les acteurs financiers ont depuis multiplié les annonces en amont et particulièrement à l’occasion de la Paris Tomorrow Week :
Olivier Sichel, directeur général adjoint de la Caisse des Dépôts et directeur de la Banque des Territoires, a déclaré : “Face à l’urgence climatique, le groupe Caisse des Dépôts met en place des outils de financement dans tous les secteurs de la transition vers la neutralité carbone, de façon juste et inclusive. Sur la période 2018-2020 nous mobiliserons 20 Md€”.
Thomas Buberl, Directeur Général du Groupe AXA, a annoncé : «AXA a été un pionnier en adoptant une stratégie ambitieuse de lutte contre le changement climatique mais l’urgence nécessite des efforts supplémentaires. C’est pourquoi nous lançons une nouvelle phase de notre stratégie climat pour accélérer notre contribution vers une économie bas-carbone et plus résiliente, notamment en concentrant nos financements sur la transition énergétique des acteurs industriels. Nous sommes convaincus qu’il s’agit d’une priorité absolue si nous voulons atteindre les objectifs de l’Accord de Paris. » AXA s’engage à limiter le « potentiel de réchauffement » de ses investissements à 1,5°C d’ici 2050, en ligne avec les objectifs de l’Accord de Paris. AXA double son objectif d’investissements verts, à 24 milliards d’euros en 2023, et annonce la souscription de « transition bonds », une nouvelle classe d’actifs visant à accompagner les entreprises dans leur transition vers des modèles économiques à plus faible intensité carbone. Enfin, le Groupe s’engage à sortir totalement du secteur du charbon d’ici 2030 dans les pays de l’OCDE et l’UE, puis 2040 dans le reste du monde.
BNP Paribas a annoncé le 22 novembre dernier un calendrier de sortie complète du charbon, en 2030 dans les pays de l’Union Européenne et en 2040 dans le reste du monde, et le renforcement de son soutien au développement des énergies renouvelables avec un nouvel objectif de financement de 18 milliards d’euros à horizon 2021. « En tant que banque, nous avons la possibilité, et la volonté, de participer à l’accélération de la transition énergétique en accompagnant nos clients dans cette nécessaire transformation, a déclaré Jean-Laurent Bonnafé, Administrateur Directeur Général de BNP Paribas. Pour aboutir, une telle transition doit être juste et équilibrée et prendre en compte la réalité du modèle économique et les besoins quotidiens des populations dans le monde. Nos nouveaux engagements, qui affichent des objectifs clairs, marquent une nouvelle étape dans notre objectif de contribuer résolument au défi climatique. Le chemin à parcourir reste long et l’urgence climatique nous oblige à développer davantage d’approches collectives. »
Crédit Agricole SA : Philippe Brassac, directeur général de Crédit Agricole S.A. a commenté la décision du Groupe de cesser le financement du charbon dans le monde dès 2024 : « Nos sociétés font face au double défi de contenir le réchauffement climatique en deçà des 2°C tout en adoptant une transition socialement juste. Nous devons collectivement mettre en œuvre une transformation radicale du moteur économique mondial. Notre rôle est clé pour réussir cette phase de transition qui doit nous permettre de cesser de produire de l’énergie à base de charbon thermique dans le monde en 2040. Nous avons vingt ans pour réussir ce défi. En ce qui concerne le Crédit Agricole nous sortirons de tout financement charbon à cette date suivant en cela les recommandations de la science du climat. Plus que jamais, nous sommes pleinement mobilisés pour accompagner nos clients dans leur adaptation, pour financer la transition et pour attirer de nouveaux investisseurs dans cette démarche écologique. »
Natixis, filiale du Groupe BPCE, a annoncé en septembre la mise en œuvre de son outil interne, le Green Weighting Factor. Ce mécanisme innovant module la rentabilité attendue de chaque financement en fonction de son impact sur l‘environnement et le climat. « Le Green Weighting Factor illustre notre volonté d’accompagner concrètement nos clients dans leur transition vers une économie décarbonée et d’inscrire nos activités dans une trajectoire cohérente avec l’Accord de Paris sur le climat » déclare François Riahi, directeur général de Natixis et membre du directoire de BPCE.
Société Générale a annoncé la sortie du charbon à horizon 2030 pour les pays de l’UE ou de l’OCDE. Le Groupe réduira ainsi progressivement à zéro son exposition au secteur du charbon thermique, au plus tard en 2030 pour les entreprises ayant des actifs dans les pays de l’UE ou de l’OCDE et d’ici 2040 pour le reste du monde.
L’année 2019 aura été marqué par les annonces majeurs de la part des acteurs financiers et publics en faveur de la finance durable. En juillet, la place financière de Paris a déclaré vouloir renforcer ses engagements en faveur de la lutte contre le changement climatique en incitant ses membres à adopter une stratégie charbon dès l’exercice 2020 et en annonçant la création d’un observatoire de suivi des engagements et des actions en faveur du climat.
Plus que jamais conscients de l’urgence climatique, les acteurs financiers ont depuis multiplié les annonces en amont et particulièrement à l’occasion de la Paris Tomorrow Week :
Olivier Sichel, directeur général adjoint de la Caisse des Dépôts et directeur de la Banque des Territoires, a déclaré : “Face à l’urgence climatique, le groupe Caisse des Dépôts met en place des outils de financement dans tous les secteurs de la transition vers la neutralité carbone, de façon juste et inclusive. Sur la période 2018-2020 nous mobiliserons 20 Md€”.
Thomas Buberl, Directeur Général du Groupe AXA, a annoncé : «AXA a été un pionnier en adoptant une stratégie ambitieuse de lutte contre le changement climatique mais l’urgence nécessite des efforts supplémentaires. C’est pourquoi nous lançons une nouvelle phase de notre stratégie climat pour accélérer notre contribution vers une économie bas-carbone et plus résiliente, notamment en concentrant nos financements sur la transition énergétique des acteurs industriels. Nous sommes convaincus qu’il s’agit d’une priorité absolue si nous voulons atteindre les objectifs de l’Accord de Paris. » AXA s’engage à limiter le « potentiel de réchauffement » de ses investissements à 1,5°C d’ici 2050, en ligne avec les objectifs de l’Accord de Paris. AXA double son objectif d’investissements verts, à 24 milliards d’euros en 2023, et annonce la souscription de « transition bonds », une nouvelle classe d’actifs visant à accompagner les entreprises dans leur transition vers des modèles économiques à plus faible intensité carbone. Enfin, le Groupe s’engage à sortir totalement du secteur du charbon d’ici 2030 dans les pays de l’OCDE et l’UE, puis 2040 dans le reste du monde.
BNP Paribas a annoncé le 22 novembre dernier un calendrier de sortie complète du charbon, en 2030 dans les pays de l’Union Européenne et en 2040 dans le reste du monde, et le renforcement de son soutien au développement des énergies renouvelables avec un nouvel objectif de financement de 18 milliards d’euros à horizon 2021. « En tant que banque, nous avons la possibilité, et la volonté, de participer à l’accélération de la transition énergétique en accompagnant nos clients dans cette nécessaire transformation, a déclaré Jean-Laurent Bonnafé, Administrateur Directeur Général de BNP Paribas. Pour aboutir, une telle transition doit être juste et équilibrée et prendre en compte la réalité du modèle économique et les besoins quotidiens des populations dans le monde. Nos nouveaux engagements, qui affichent des objectifs clairs, marquent une nouvelle étape dans notre objectif de contribuer résolument au défi climatique. Le chemin à parcourir reste long et l’urgence climatique nous oblige à développer davantage d’approches collectives. »
Crédit Agricole SA : Philippe Brassac, directeur général de Crédit Agricole S.A. a commenté la décision du Groupe de cesser le financement du charbon dans le monde dès 2024 : « Nos sociétés font face au double défi de contenir le réchauffement climatique en deçà des 2°C tout en adoptant une transition socialement juste. Nous devons collectivement mettre en œuvre une transformation radicale du moteur économique mondial. Notre rôle est clé pour réussir cette phase de transition qui doit nous permettre de cesser de produire de l’énergie à base de charbon thermique dans le monde en 2040. Nous avons vingt ans pour réussir ce défi. En ce qui concerne le Crédit Agricole nous sortirons de tout financement charbon à cette date suivant en cela les recommandations de la science du climat. Plus que jamais, nous sommes pleinement mobilisés pour accompagner nos clients dans leur adaptation, pour financer la transition et pour attirer de nouveaux investisseurs dans cette démarche écologique. »
Natixis, filiale du Groupe BPCE, a annoncé en septembre la mise en œuvre de son outil interne, le Green Weighting Factor. Ce mécanisme innovant module la rentabilité attendue de chaque financement en fonction de son impact sur l‘environnement et le climat. « Le Green Weighting Factor illustre notre volonté d’accompagner concrètement nos clients dans leur transition vers une économie décarbonée et d’inscrire nos activités dans une trajectoire cohérente avec l’Accord de Paris sur le climat » déclare François Riahi, directeur général de Natixis et membre du directoire de BPCE.
Société Générale a annoncé la sortie du charbon à horizon 2030 pour les pays de l’UE ou de l’OCDE. Le Groupe réduira ainsi progressivement à zéro son exposition au secteur du charbon thermique, au plus tard en 2030 pour les entreprises ayant des actifs dans les pays de l’UE ou de l’OCDE et d’ici 2040 pour le reste du monde.