“Ostrum Asset Management est très fière d’avoir obtenu en 2019 les notes maximales sur toutes les sections des PRI (Principles for Responsible In- vestments) que nous signons depuis 2008, engageant la société vers des actions concrètes pour une gestion responsable.
Pour faire un état des lieux de nos actions en 2019, nous avons d’abord affiné notre politique d’exclusion sectorielle sur le charbon et internalisé totalement le processus de sélection de ce que nous appelons les « worst offenders » (controverses sévères), liste d’exclusion des émetteurs que nous ne souhaitons pas voir apparaître dans nos portefeuilles. Pour ce faire, gérants, analystes et risk managers décident ensemble en suivant un process d’identification robuste. Nous nous sommes également réapproprié la politique de vote et d’engagement en internalisant ce dispositif.
Ostrum Asset Management était ac- tif par le passé lors des assemblées générales, mais par un système de délégation. Aujourd’hui, les gérants assistent à certaines AG et y votent directement. Nous intégrons depuis plusieurs an-
nées maintenant dans l’analyse financière de tous les émetteurs que nous suivons les dimensions E, S et G, dès lors qu’elles nous paraissent pertinentes et matérielles pour l’évaluation du risque. Cette dé- marche est appliquée aussi bien pour les États que les entreprises. Une nouvelle échelle d’impact a été mise en place par notre département de recherche crédit en 2019, afin de mieux visualiser l’amplitude de l’impact des éléments E, S ou G sur le risque crédit de l’émetteur (avec une gradation de 0 à 3). Cet « impact score » ESG est visible sur plus de 1 000 émetteurs de notre couverture et accessible à toute la gestion sur notre plateforme interne de publication de recherche.La gestion actions intègre l’impact des éléments ESG sur les valorisations et le rendement des sociétés dans lesquelles nous investissons.
Cette richesse dans l’intégration de- mande énormément de moyens et nous avons décidé d’impliquer un maximum de collaborateurs (analystes, gérants…) pour être en phase avec l’ampleur des nouveaux enjeux environnementaux et sociétaux. Nous assurons à ce jour la gestion financière de 13 fonds ouverts labellisés.
En 2019, nous avons également participé de façon active à un grand nombre d’instances de place (AFG, ICMA, EFAMA, IIGCC…), afin de faire avancer les réflexions sur l’ESG. Notre action est d’ores et déjà reconnue, si l’on en juge par la 5e place que vient de nous décerner le « Responsible In- vestment Brand Index »2, au titre de
son rapport 2019 où 220 asset-managers européens étaient en com- pétition. Ce palmarès vise à évaluer quelles sociétés de gestion d’actifs européennes agissent en tant qu’investisseurs responsables et s’en- gagent en faveur du développement durable en le plaçant au cœur même de leur identité.
Comment abordons- nous 2020 ?
D’une part, nous partons d’un cadre structurant et fédérateur auquel nous souscrivons totalement : la déclaration de la Place de Paris de juillet 2019, qui a pour objectif la neutralité carbone en 2050. Il convient de travailler dans un premier temps sur le sujet de la sortie du charbon.
La Commission européenne a déjà commencé à s’en préoccuper dans le cadre de son pacte vert qui doit notamment expliciter les moyens de financements importants. Ursula von der Leyen propose effectivement un plan d’investissement en capacité d’investir quelques 1 000 milliards d’euros d’ici 2030 ; de doubler la part des investissements climat de la Banque européenne d’investissement pour atteindre 50 % d’ici 2025 et en- fin de créer un Pacte climatique européen visant à inciter les acteurs régionaux, la société civile, les industriels, etc., à prendre des engagements volontaires en matière de lutte contre le changement climatique de façon coordonnée. La France s’inscrit pleinement dans cette dynamique. “
Un communiqué d’ Ostrum AM