Le directeur général d’ESM, Klaus Regling, s’est entretenu avec cinq agences de presse européennes ANSA, DPA, AFP, EFE et ANP. La transcription de l’entretien est sur notre site Web ici. Pour votre commodité, je copie également la transcription au bas de cet e-mail.
L’entretien comprenait un certain nombre d’aspects intéressant les marchés financiers. Voici quelques-uns des faits saillants de l’entrevue. Pour les citations, veuillez vous référer aux citations exactes dans la transcription.
Sur le système d’alerte précoce ESM: Nous examinons la capacité de remboursement, tout comme une banque le fait lorsque vous souscrivez un prêt hypothécaire. Ceci est complètement différent de la conditionnalité.
Sur la façon dont les marchés regarderaient un pays demandant un soutien en cas de crise pandémique ESM: les marchés comprennent que cet argent bon marché, que les taux sont plus bas que si le pays se rendait sur le marché lui-même. C’est bon pour la position du pays sur les marchés.
Sur le suivi des pays qui s’appuient sur le soutien en cas de crise pandémique: Cela ne conduira pas à un suivi supplémentaire ou à des missions supplémentaires dans le pays. La Commission européenne l’a expliqué très clairement.
Une estimation approximative de la quantité de soutien en cas de crise pandémique qui pourrait être fournie et de la manière dont elle affecte la capacité de prêt du MES: peut-être un tiers, ce qui représenterait 80 milliards d’euros (sur les théoriquement environ 240 milliards d’euros si les 19 États membres de la zone euro le demandaient). Cela signifierait que sur la capacité de prêt disponible actuellement du MES de 410 milliards d’euros, 330 milliards seraient encore disponibles.
Sur les économies que le soutien en cas de crise pandémique pourrait représenter pour certains pays: sur un horizon de 10 ans, cela pourrait représenter jusqu’à 2 milliards d’euros d’économies par an pour l’Espagne et 7 milliards d’euros pour l’Italie.
Retrouvez le script de cette interview ci-dessous :