Nordea AM définit la disruption comme l’avènement d’un produit, une solution ou un modèle économique qui va perturber, modifier le marché existant ou en créer un nouveau. Les innovations disruptives peuvent permettre à un produit ou service de devenir moins cher, plus simple, meilleur (en termes de performances, d’intelligence et de rapidité), plus pratique ou plus durable.
L’équipe de Nordea AM juge utile d’élargir leur univers d’investissement
Alors que de nombreuses stratégies disruptives se concentrent sur la « technologie habilitante » c’est-à-dire permettant une amélioration décisive – l’équipe de Nordea AM juge utile d’élargir l’univers d’investissement lorsqu’il s’agit d’identifier des compagnies disruptives : « le secteur technologique ne représente qu’un tiers de notre univers d’investissement. Nous élargissons notre définition de la disruption à deux autres groupes, à savoir les révolutions qui touchent le quotidien des personnes et celles qui portent sur durabilité. Nous incluons ainsi des titres qui se distinguent dans les domaines de la santé, la digitalisation de la consommation, des énergies alternatives ou de l’efficacité des ressources. Cette définition nous semble plus efficace et permet une plus grande diversification de notre portefeuille » affirment Henning Padberg et Sunil George, gérants du fonds Nordea 1 Global Disruption
Les individus au cœur de l’innovation disruptive
La technologie est un catalyseur important, mais elle n’est pas le principal moteur de la disruption. Ce sont les individus et l’évolution de leurs besoins qui sont le moteur du changement. On observe une forte accélération de ces besoins et l’adoption de différents comportements pendant la pandémie, qu’il s’agisse de la télésanté ou de nouvelles méthodes de travail, ouvrant la voie à des logiciels de collaboration. Sans compter de nouvelles pratiques telles que l’enseignement en ligne, les livraisons de repas ou de produits alimentaires. « Pour faire face à l’évolution rapide de ces entreprises nous adoptons un processus d’investissement rigoureux. Nous ne sélectionnons que les disrupteurs capables d’apporter un changement durable » ajoutent les deux gérants de portefeuille.
Paypal, le « bon élève »
Alors que certaines entreprises sont clairement prometteuses avec peu de points négatifs, notamment en matière d’ESG, d’autres sont plus controversées. Netflix par exemple, qui a indirectement précipité la disparition de BlockBuster Video, est peut-être responsable de nombreuses pertes d’emplois. D’un autre côté, l’entreprise a également permis d’éviter des millions de kilomètres en voiture, à des clients qui avaient besoin de se déplacer pour choisir un DVD. D’autres entreprises telles que Uber et AirBnB font également l’objet de nombreux débats.
« PayPal est un bon exemple de disrupteur. Cette année, la compagnie devrait enregistrer un volume de transactions d’environ 1 000 milliards de dollars, sur un marché estimé à 100 000 milliards de dollars. Alors que de nombreuses possibilités de croissance existent, PayPal mise sur l’inclusion et la santé financière pour tous, et s’est avérée particulièrement utile aux petites entreprises. Nous considérons qu’il s’agit d’une société ayant un impact ESG positif et offrant un potentiel d’appréciation boursière. Ces caractéristiques en font un titre attrayant pour le fonds Nordea 1 – Global Disruption » concluent Henning Padberg et Sunil George.
A propos de Nordea Asset Management : Avec 254 milliards d’euros d’actifs sous gestion*, Nordea Asset Management fait partie du groupe Nordea, le plus grand groupe financier d’Europe du Nord (gérant un total de 354 milliards d’euros d’actifs sous gestion).