Selon une étude de l’observatoire de l’impact positif, 89% des Français prêts à modifier leurs pratiques de consommation en fonction de l’impact positif d’une marque sur le digital !
Les démarches RSE sur le digital
Big Youth, l’agence digitale du Groupe Makheia avec le soutien du cabinet d’étude Occurrence éclaire sur les écarts entre la perception des Français et la réalité des actions des marques, au travers de la deuxième édition de l’Observatoire de l’Impact Positif et de l’étude d’opinion « Les Français face à l’écologie digitale.
Les changements sociaux, économiques et sociétaux de ces dernières années ont profondément modifié le rapport des Français à leur perception des marques et généré un certain de nombre de remises en question. Ils se montrent de plus en plus attentifs à leurs démarches RSE notamment sur le digital qui en est la 1ère expression.
Même si le digital s’est souvent imposé comme accélérateur du changement en matière de RSE, son impact environnemental et sociétal a été longtemps sous-estimé. Et si les marques sont à présent de plus en plus nombreuses à investir pour réduire leur empreinte digitale et avoir un impact positif, 57% des Français estiment que leurs actions ne sont pas toujours à la hauteur des ambitions affichées en matière d’impact environnemental numérique* et 89% sont prêts à modifier leurs pratiques de consommation en fonction de cela.
Plus de 45 indicateurs analysés
Mythe ou réalité, pour cette deuxième édition, l’Observatoire mesure l’impact digital de 29 marques françaises représentatives de 6 secteurs clés (automobile, luxe, beauté, télécom, distribution spécialisée, grande distribution).
La méthodologie d’analyse s’appuie sur 45 indicateurs factuels mesurables pour donner un index final sur 100 et regroupés en 4 grands critères :
- l’utilisabilité, pour évaluer l’efficacité des parcours utilisateur et leur adéquation avec leurs besoins,
- l’éco-conception, pour évaluer l’empreinte environnementale de chaque site,
- l’accessibilité numérique, à savoir la capacité des sites à s’adapter à des publics en situation de handicap,
- l’efficacité seo, pour mesurer la performance des contenus de marques.
Palmarès 2022 de l’Observatoire : le secteur du luxe à l’avant-garde de l’impact positif
Le secteur du Luxe, comme en 2021, domine ce palmarès avec un index de 79 au dessus d’une moyenne globale à 69, notamment grâce à Louis Vuitton qui reste en tête du classement 2022 et à l’arrivée de Chanel sur le podium.
Cette performance confirme l’investissement du secteur en la matière avec l’objectif de rester les meilleurs, en inscrivant, encore et toujours, la RSE comme axe stratégique d’expansion et d’innovation.
“Nous cherchons à résoudre un paradoxe. Si le digital permet d’accélérer la transition RSE, il fait aussi partie du problème.” Amélie Ponchau • Directrice Générale Big Youth (Makheia Group)
Comme l’an dernier, les sites de distribution spécialisée sont également de bons élèves.
Bien classés sur les quatre objectifs étudiés, ils se situent au-dessus de la moyenne globale avec un index de 70 même si cette année encore, le critère « utilisabilité » est toujours perfectible (index 64 vs une moyenne globale de 67).
A noter, une remontée en flèche pour Renault, qui passe de la 6e à la 2e place grâce à la refonte de son site. Cette dernière a permis d’impacter particulièrement les critères d’éco-conception et de performance SEO dont le constructeur récolte immédiatement les fruits.
En queue de ce classement global, les sites Alpine, Fnac et (encore) Leclerc qui pâtissent de choix éditoriaux ou de conception dépassés ou trop complexes notamment en matière d’accessibilité et d’éco-conception.
“Notre étude montre à la fois que les Français en attendent plus de la part des entreprises sur ces sujets, mais surtout qu’ils sont capables de modifier leurs pratiques de consommation en fonction de ce que font les marques en la matière.” Assaël Adary • Président d’Occurrence
L’Observatoire 2022 confirme la prédominance du critère de performance SEO pour l’ensemble des marques. Avec l’index le plus élevé (100) détenu par Auchan et des index qui ne descendent pas en deçà de 56 (Alpine), le référencement continue d’être le nerf de la guerre, ce que l’ensemble des marques a bien compris
In fine, l’attention des marques est encore trop portée sur la performance de leurs écosystèmes et en décalage avec des attentes de plus en plus fortes de leurs consommateurs en termes d’impact positif.
Quelques chiffres !
Une grande majorité des Français est familière avec la notion «d’ empreinte numérique » alors que
l’écologie digitale a encore une grande marge de progression
3 Français sur 5 connaissent la notion d’impact positif Une proportion plus importante chez les jeunes, les CSP + et les habitants du Sud Ouest
Voici ci-dessous l’étude “les Français face à l’écologie digitale” :