Le modèle de durabilité pays de DPAM 

DPAM
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Bruxelles – Le 15 Septembre 2022 était la journée internationale de la démocratie et, dans la ligne du message de l’ONU, DPAM souligne le rôle primordial d’une véritable démocratie dans un pays orienté vers une croissance durable et inclusive.

Le rôle clé d’une véritable démocratie

Depuis sa création, le modèle propriétaire de DPAM qui permet d’évaluer la durabilité des différents pays a comme axe principal le respect des libertés civiles et des droits politiques. Cet aspect ressort très clairement des classements récemment publiés, qui portent aussi bien sur les pays développés que sur les pays émergents. Précisons que ces classements servent à définir les univers d’investissement de certains portefeuilles d’obligations souveraines.

Durant la dernière décennie, le recul des valeurs démocratiques et des véritables démocraties est devenu de plus en plus tangible, y compris parmi les pays les plus développés, notamment au sein de l’OCDE. La guerre en Ukraine nous rappelle jour après jour à quel point la liberté et la démocratie sont précieuses, et la sécurité essentielle.

Ophélie Mortier, Chief Sustainable Investments Officer, explique : « Lorsque nous avons lancé notre expertise marchés émergents en 2013, la question des valeurs démocratiques dans les pays émergents était essentielle et faisait l’objet d’échanges stimulants. Les organisations internationales, qui ont toute légitimité pour évaluer le niveau de démocratie d’un pays, ont dû débattre longuement pour arriver à une réponse à cette question. Par conséquent, les pays qui ne répondent pas aux exigences démocratiques minimales, telles que stipulées par des experts indépendants externes (les indices Freedom House et Democracy Index publiés par l’Economist Intelligence Unit), ne seront pas éligibles pour notre classement. L’exclusion étant une décision grave qui ferme la porte au progrès et à l’engagement, nous utilisons par conséquent ces deux sources. Et la pondération des pays dans l’indices de référence n’affectera pas notre notre conviction que les valeurs fondamentales que les États promeuvent ou négligent doivent être constamment questionnées. En fin de compte, tout est question d’impact et d’alignement des valeurs. »

S’engager auprès des pays a toujours été considéré comme un défi, voire comme une mission impossible à réaliser. Néanmoins, DPAM, convaincu de l’importance de cette démarche, approche les émetteurs souverains et leur explique la méthodologie durable qu’il a développé depuis plus de 15 ans.

Le modèle d’évaluation de la durabilité des pays se situe au premier plan du dialogue entre les investisseurs et les émetteurs souverains et permet de mettre en évidence les forces et faiblesses relatives de chaque pays. Il représente une occasion unique de sensibiliser les investisseurs à l’approche durable appliquée aux investissements en emprunts d’État et de débattre des défis ESG à venir. L’engagement avec les débiteurs souverains est un moyen d’informer les trésors nationaux, les institutions chargées de la gestion de la dette ou leurs équivalents, sur les utilisations du produit d’emprunts tels que les obligations d’État vertes, les obligations sociales ou les obligations durables.

Un exemple récent d’engagement est celui de la Mongolie. Ce pays se situe actuellement dans le troisième quartile du classement des pays émergents, pénalisé par des performances inférieures à la moyenne sur le plan de la gouvernance (transparence et valeurs démocratiques) et par sa position au bas du classement sur le plan de l’environnement. Le pays est classé comme libre par « Freedom House » et considéré comme une démocratie imparfaite dans l’indice des démocraties publié par le Financial Economist Intelligence.

DPAM a eu l’occasion de d’aborder avec ses représentants plusieurs des défis auxquels ce pays important est confronté. Ces rencontres ont été une occasion unique de les sensibiliser à l’importance des investissements durables, notamment pour les investisseurs européens. L’engagement de DPAM dans l’initiative « Net Zero Asset Management » a également été discutée, en parallèle avec les autres engagements internationaux en faveur de la décarbonisation. Cette démarche a permis de souligner l’importance de réduire la dépendance du pays vis-à-vis du charbon et de mieux exploiter les sources d’énergies renouvelables pour la consommation domestique. Tout ceci pourrait permettre d’améliorer la qualité de l’air et la santé de la population. En outre, DPAM a fait part de ses attentes concernant les obligations vertes et a mis en exergue les critères les plus déterminants pour l’évaluation de ces instruments.