Paris, le 19 octobre 2022 – M&G Investments constate que les progrès vers l’atteinte des 17 objectifs de développement durable( ODD) des Nations Unies sont au point mort depuis un an.
La réalisation des ODD de l’ONU au ralenti …
Cette troisième édition du « Barème ODD » réalisé par M&G (« SDG Reckoning ») dresse un bilan des progrès mondiaux accomplis d’une année sur l’autre vers la réalisation des 17 ODD de l’ONU et permet de mieux comprendre comment les investissements du secteur privé peuvent œuvrer en faveur de l’atteinte des ODD. Les principales conclusions du rapport sont les suivantes :
- Une absence totale d’avancée pour la majorité des ODD : sur un an, 13 des 17 objectifs n’ont pas progressé, deux ont marqué le pas et deux ont accéléré.
- Une légère amélioration pour deux ODD : l’ODD 3 (« Bonne santé et bien-être ») a vu une amélioration grâce au développement efficace de vaccins pendant la pandémie de Covid-19 et à d’autres avancées dans le domaine de la santé et du bien-être, et celui de l’ODD 9 (« Industrie, innovation et infrastructure ») a bénéficié de la poursuite des progrès de l’accès au numérique à travers le monde.
- Un coup de frein pour « Énergie propre à un coût abordable » : l’ODD 7 (« Énergie propre à un coût abordable ») a marqué le pas dans la mesure où l’invasion de l’Ukraine par la Russie a sévèrement perturbé le marché mondial de l’énergie en portant un coup d’arrêt aux progrès accomplis et en provoquant la plus forte envolée des prix de l’énergie depuis les années 70.
- Un creusement des inégalités : l’ODD 10 (« Inégalités réduites ») a été aggravé par la pandémie de Covid-19, tandis que la crise du coût de la vie va avoir un impact disproportionné sur les économies en développement, susceptible d’avoir des répercussions sur de nombreux ODD.
- Ben Constable-Maxwell, auteur principal du rapport, et Responsable de l’investissement d’impact chez M&G : « Notre troisième Barème annuel des ODD offre une lecture décourageante de la situation : la majorité des ODD attestent de peu de signes de progrès ou accusent encore davantage de retard sur les objectifs de 2030. L’invasion de l’Ukraine par la Russie, la crise énergétique et l’intensification de la crise du coût de la vie ont considérablement entravé la capacité des pays les plus riches à pérenniser ou accroître leurs capitaux destinés à faire face à ces défis mondiaux.
- « Mais, l’heure n’est pas au défaitisme. Compte tenu des fortes pressions exercées sur les finances publiques, les investissements du secteur privé sont plus impératifs que jamais pour aider à la concrétisation de progrès à l’échelle mondiale vers les objectifs. Les investisseurs ont un rôle crucial à jouer dans le financement d’opportunités d’investissement durables, impactantes et à même de s’avérer financièrement rentables et bénéfiques pour l’ensemble de la société.
- « La prochaine COP27 qui se tiendra en novembre en Égypte est l’occasion pour les responsables politiques et le secteur privé de réfléchir à la nécessité toujours aussi impérieuse d’une étroite collaboration afin d’aider à s’attaquer aux enjeux les plus urgents de notre génération ».
Retrouver l’intégralité de l’étude ci dessous :