Étude RSE inédite par Denjean & Associés

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L’engagement des entreprises envers la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) est devenu un sujet brûlant pour les étudiants et les jeunes professionnels du domaine financier. Malgré sa reconnaissance générale, la RSE reste souvent mal comprise et complexe dans un contexte économique en évolution. Cette étude menée par Denjean & Associés en partenariat avec l’université Paris Dauphine-PSL vise à explorer les perceptions et les attentes des acteurs émergents de la finance vis-à-vis de la RSE et des entreprises.

La RSE : compréhension et évolutions

Les résultats obtenus mettent en lumière une connaissance générale mais lacunaire du concept de RSE parmi les acteurs de la finance. Bien que la majorité des participants déclare comprendre ce qu’est la RSE. Un pourcentage significatif admet ne pas la maîtriser pleinement. Cependant, des progrès notables sont observés. En ce qui concerne la compréhension de la Loi Pacte et des notions avancées telles que la “raison d’être” ou la “société à mission”. Malgré cela, seuls quelques participants sont capables de citer des exemples d’entreprises ayant intégré ces concepts dans leur pratique. Soulevant ainsi des interrogations quant à la communication et à la visibilité de ces initiatives.

Attentes des jeunes acteurs de la finance envers les entreprises

Les étudiants et jeunes diplômés en finance portent un regard attentif sur les entreprises en tant qu’acteurs essentiels pour relever les défis de durabilité et sociaux qui caractérisent notre époque. Leur perspective révèle des attentes stratégiques clairement définies, mettant en avant des domaines spécifiques d’intervention pour les entreprises. Tout d’abord, l’éthique demeure au premier plan, avec une demande croissante de transparence et d’intégrité dans les pratiques commerciales. Ensuite, l’impact environnemental est une préoccupation majeure. Les jeunes financiers s’attendant à ce que les entreprises adoptent des politiques. Et des pratiques favorables à la protection de l’environnement. Enfin, les conditions de travail et le bien-être des employés occupent une place prépondérante, avec une demande accrue de politiques. Et de mesures visant à garantir des environnements de travail sains, inclusifs et équitables.

Parallèlement à ces attentes spécifiques envers les entreprises. Il est intéressant de noter l’évolution de la perception de l’État en tant qu’acteur clé dans la promotion du développement durable et social. La crise sanitaire récente a joué un rôle significatif dans ce changement. Amenant les jeunes financiers à reconnaître davantage le rôle régulateur et incitatif de l’État dans la conduite des affaires. Cela se traduit par une augmentation de l’importance accordée à la collaboration entre les entreprises et les autorités publiques pour atteindre des objectifs communs en matière de durabilité et de responsabilité sociale.

Retrouvez l’étude ici

Évolution des perceptions sur la RSE

Il est intéressant de constater une évolution significative dans la perception de la RSE par les étudiants et jeunes diplômés en finance. L’idée que la RSE est simplement un instrument de communication destiné à améliorer l’image externe des entreprises est en net déclin. Cette évolution reflète une compréhension plus approfondie des enjeux liés à la RSE. Et de son impact potentiel sur les pratiques commerciales.

En effet, les participants reconnaissent de plus en plus le rôle fondamental de la RSE dans la réduction de l’impact environnemental des entreprises. Ils comprennent également son importance pour améliorer l’engagement social de ces dernières envers leurs parties prenantes. Y compris les employés, les clients et la société dans son ensemble. Cette évolution souligne une prise de conscience croissante de l’importance des considérations sociales et environnementales dans la conduite des affaires.

Parallèlement, la vision de la réussite d’une entreprise évolue également. Alors qu’auparavant, la réussite était souvent mesurée uniquement sur la base de critères financiers. Tels que le chiffre d’affaires et les bénéfices. Les jeunes financiers reconnaissent désormais que la réussite d’une entreprise dépasse largement ces seuls aspects économiques. Ils intègrent désormais des critères plus larges, incluant la performance sociale, environnementale et éthique, dans leur évaluation de la réussite d’une entreprise.

En somme, cette évolution des perceptions sur la RSE témoigne d’un changement profond dans la façon dont les jeunes acteurs de la finance envisagent le rôle des entreprises dans la société. La RSE n’est plus perçue comme un simple outil de relations publiques. Mais comme un levier essentiel pour favoriser un impact positif et durable sur l’environnement, la société et les parties prenantes des entreprises.

Défis et Ambiguïtés dans l’Engagement envers la RSE

Au sein de la jeunesse financière, l’enthousiasme à l’égard de la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) est indéniable, bien que certains défis et ambiguïtés persistent. Malgré un optimisme généralisé, une partie des participants demeure indécise quant à l’idée de travailler pour des entreprises qui ne sont pas fortement engagées dans une démarche RSE. Cette incertitude reflète un désir croissant d’alignement des valeurs personnelles avec celles de l’employeur en matière de responsabilité sociale et environnementale.

Les raisons profondes qui poussent les jeunes financiers à s’impliquer dans la RSE de leur employeur sont multiples. Tout d’abord, ils voient en cela une opportunité de développer leurs compétences. Notamment en matière de gestion des problématiques sociales et environnementales. En contribuant aux enjeux sociétaux, ces jeunes acteurs souhaitent également apporter leur pierre à l’édifice d’une société plus durable et équitable.

Cependant, malgré ces motivations louables, de nombreuses actions concrètes restent à définir. La mise en pratique de l’engagement envers la RSE demeure un défi pour bon nombre de jeunes financiers. Des actions tangibles et significatives doivent être identifiées. Mais aussi mises en œuvre pour que cet engagement se traduise par des résultats concrets et mesurables.

En somme, les défis envers la RSE soulignent la nécessité d’une réflexion approfondie et d’une action concrète. Il ne suffit pas d’adhérer à des principes de responsabilité sociale et environnementale. Il est essentiel de les mettre en pratique de manière efficace. Mais aussi mesurable pour avoir un réel impact positif sur la société et l’environnement.

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