Dans son dernier rapport annuel destiné aux investisseurs, Larry Fink, le PDG de BlackRock, jongle habilement entre la mise en avant des opportunités dans les énergies renouvelables et la nécessité de maintenir des investissements dans les énergies fossiles pour répondre aux attaques politiques.
La valorisation des infrastructures vertes
Il souligne l’importance croissante du secteur des infrastructures, évalué à 1 000 milliards de dollars, en particulier dans le contexte de besoins accrus en matière de transition énergétique. BlackRock a récemment acquis Global Infrastructure Partners pour 12,5 milliards de dollars, renforçant ainsi son engagement dans les infrastructures énergétiques, de transport, et numériques.
Éviter l’étiquette ESG controversée selon Larry Fink
Conscient des tensions politiques et des critiques venant des États républicains, il évite d’utiliser l’acronyme ESG dans sa lettre, préférant parler de transition énergétique de manière plus neutre. Malgré les retraits massifs de certains investisseurs, il rappelle que BlackRock continue d’investir massivement dans les énergies traditionnelles, soulignant ainsi son pragmatisme économique face aux enjeux environnementaux.
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