Le 19 Mai 2023 : BNP Paribas a mis en place les mesures concrètes pour mettre en œuvre sa décision de se désengager des activités d’exploration et de production pétrolière et gazière. Cela inclut l’arrêt du financement de nouveaux projets dans ces domaines, indépendamment des modalités de financement.
Par BNP Paribas.
BNP Paribas s’agrandit pour la transition énergétique
- BNP Paribas précise les modalités de mise en œuvre de ses décisions du 24 janvier 2023 concernant le désengagement des activités d’exploration-production pétrolière et gazière.
- BNP Paribas n’accorde plus de financements dédiés au développement de nouveaux champs pétroliers ou gaziers, quelles que soient les modalités de financement.
- Au-delà du secteur de l’énergie, BNP Paribas poursuit l’alignement de son portefeuille de crédits sur une trajectoire net-zéro et se fixe des objectifs de décarbonation pour les secteurs de l’acier, du ciment et de l’aluminium, présentés dans son Rapport Climat 2022.
- BNP Paribas confirme être en ligne avec les trajectoires annoncées en 2022 pour la production d’électricité, le pétrole et le gaz et l’automobile.
- Depuis le début d’année 2023, comme en 2022, BNP Paribas est n°1 mondial des obligations vertes.
Dans le secteur de l’énergie, la priorité de BNP Paribas est de contribuer très fortement au financement des énergies bas carbone, essentiellement renouvelables, pour qu’elles se substituent dans l’économie aux énergies fossiles. Tenant compte des nombreux travaux établis par la communauté scientifique dans son ensemble, le scénario NZE (zéro émission nette) élaboré par l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) met en évidence la nécessité d’une très forte accélération des investissements dans les énergies bas carbone, indispensable pour permettre le désengagement complet des énergies fossiles et l’atteinte de la neutralité carbone en 2050. BNP Paribas a déjà fait pivoter ses financements à la production d’énergie. A fin décembre 2022, les énergies bas carbone représentaient près de 60% de ces financements. Son objectif annoncé le 24 janvier 2023 est d’atteindre 80% d’énergies bas carbone à l’horizon 2030, avec un montant d’au moins 40 milliards d’euros. Dans ce cadre, BNP Paribas a décidé de réduire massivement son soutien à l’industrie de l’exploration-production pétrolière et gazière.
BNP Paribas précise les modalités de mise en œuvre qui vont lui permettre d’atteindre ses objectifs de désengagement des activités d’exploration-production pétrolière et gazière et met à jour sa politique sectorielle « Pétrole & Gaz ».
BNP Paribas n’accorde plus de financements dédiés au développement de nouveaux champs pétroliers ou gaziers, quelles que soient les modalités de financement.
En ce qui concerne le secteur pétrolier, l’objectif de réduction des financements de BNP Paribas à l’exploration-production pétrolière de 80% d’ici 2030 sera atteint grâce à :
– L’arrêt des financements dédiés au développement de nouveaux champs pétroliers quelles que soient les modalités de financement (financement de projet, RB, FPSO, ) ;
– L’arrêt programmé des financements consentis aux acteurs non diversifiés de l’exploration-production pétrolière (les indépendants pétroliers) et destinés à soutenir la production pétrolière (financement corporate ou de type RBL) ;
– La réduction de la part des crédits généralistes attribuable à l’exploration-production pétrolière.
En ce qui concerne l’exploration-production gazière, BNP Paribas exclut désormais tous les financements dédiés au développement de nouveaux champs. Comme annoncé le 24 janvier 2023, le montant des financements à l’exploration-production gazière sera réduit de plus de 30 % à l’horizon 2030 par rapport à fin septembre 2022.
A l’occasion de la publication de son Rapport Climat 2022, BNP Paribas se fixe de nouveaux objectifs d’alignement de portefeuille à horizon 2030 dans trois secteurs clés, sur la base de la trajectoire Net Zero Emissions (NZE) de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) et tenant compte du niveau de maturité des leviers de décarbonation :
– Acier : réduire l’intensité d’émissions de 25 % par rapport à 2022 afin d’atteindre 1.2 tCO2/t d’acier brut.
– Aluminium : réduire l’intensité d’émissions de 10 % par rapport à 2022 afin d’atteindre 5.6 tCO2e/t d’aluminium.
– Ciment : réduire l’intensité d’émissions de 24 % par rapport à 2021 afin d’atteindre 0.51 tCO2/t de produit cimentaire.
BNP Paribas confirme être en ligne avec les trajectoires annoncées en 2022 dans les 3 premiers secteurs :
– Pétrole et gaz : une baisse de 12% des financements à l’exploration-production pétrolière et gazière à fin 2022 par rapport à 2020 (objectif de baisse de 12% à 2025 substantiellement atteint) et une intensité d’émissions de 67 gCO2e/MJ pour un objectif de moins de 61 gCO2e/MJ à l’horizon 2025.
– Production d’électricité : un mix technologique à fin 2022 avec 60% d’énergies renouvelables (objectif à plus de 66% en 2025) et une part du charbon à 7% (objectif de moins de 5% en 2025) et une intensité d’émissions de 179 gCO2/kWh à fin 2022 pour un objectif de moins de 146 gCO2/kWh à l’horizon 2025.
– Automobile : une augmentation de la part des véhicules électriques à 14% à fin 2022 par rapport à un objectif de plus de 25% en 2025 et une intensité d’émissions de 167 gCO2/km (WLTP) pour un objectif de moins de 137 gCO2/km (WLTP) à l’horizon 2025.
Outre la poursuite de l’alignement de son portefeuille de crédits sur une trajectoire net-zéro, BNP Paribas rappelle que l’objectif de son plan GTS 2025 est de faire du Groupe un leader de la transition énergétique avec un objectif de 200 milliards d’euros d’accompagnement des clients dans la transition vers une économie bas carbone à horizon 2025. BNP Paribas est en ligne avec cette ambition comme l’illustre sa position de n°1 mondial des obligations vertes en 2022 avec 19,5 milliards de dollars, et n°1 mondial des obligations vertes avec 9 milliards de dollars et des obligations durables avec 14,2 milliards de dollars depuis début 2023.