L’ESM ( EUROPEAN STABILITY MECHANISM ) a publié aujourd’hui son troisième rapport annuel sur l’empreinte carbone. Le rapport détaille nos expériences en 2020 et explique comment nous sommes parvenus à une réduction de 61 % des émissions nettes de gaz à effet de serre malgré une augmentation de 9 % des effectifs.
En plus de nos efforts internes pour lutter contre les émissions, la pandémie a également joué un rôle et ce rapport offre notre premier aperçu de l’énumération de la manière dont Covid-19 nous a affectés.
Performance globale de l’empreinte carbone en 2020
Comme les années précédentes, l’ESM a continué à mettre en œuvre des mesures visant à renforcer ses pratiques et engagements environnementaux. dans le cadre d’un effort interdivisionnaire visant à améliorer les pratiques environnementales dans l’ensemble de l’établissement.
En 2020, par exemple, l’ESM a de plus en plus remplacé les matières plastiques non recyclables par des alternatives durables conformément à l’engagement 2019 de l’ESM dans le cadre du Manifeste Zero Single-Use, un initiative d’Inspiring More Sustainability – le premier réseau luxembourgeois de développement durable. Par ailleurs, en octobre 2020, le gouvernement luxembourgeois a décerné à l’ESM son certificat sur le traitement sonore des sources d’énergie et le recyclage des déchets pour la huitième année consécutive.
L’ESM a également tenu sa vente aux enchères annuelle de charité du personnel d’équipements de technologie de l’information (TI) mis hors service, la réutilisation et l’extension du cycle de vie des équipements informatiques. Le groupe de valeurs ESM « Faire la différence » pilote cette initiative et le produit de la vente aux enchères est reversé à des causes caritatives. L’ESM a également lancé plusieurs initiatives de mobilité en 2020 pour réduire ses émissions liées à la mobilité. L’ESM a ajouté une borne de recharge pour voitures électriques dans ses locaux et remplacé plusieurs véhicules loués par l’ESM avec les voitures hybrides électriques.
Plan politique
L’ESM a mis à jour son code de conduite, élargissant sa politique environnementale et sociale engagements. En ce qui concerne ses pratiques environnementales, le Code de conduite ESM stipule désormais que ESM « surveillera, communiquera et limitera en permanence son impact environnemental ». Sur le dimension sociale, le MES a renforcé ses engagements à fournir un travail sûr et sain environnement. Cette révision est devenue particulièrement pertinente pendant la pandémie de Covid-19.
Participation à l’environnement
Enfin, l’ESM s’est engagée dans diverses actions de communication et de sensibilisation à l’environnement. Celles-ci comprenaient des événements internes et externes ainsi que des réunions avec des réseaux de collaboration interinstitutionnelle, des séances d’information et la publication d’articles dans le bulletin. Dans le cadre de ces efforts, le personnel de l’ESM a également échangé des informations et des idées sur la durabilité et meilleures pratiques environnementales avec des institutions homologues à travers le groupe de travail EcoNet, une plate-forme pour Institutions et agences de l’UE présentes au Luxembourg.
ESM évolution de l’empreinte carbone
Évolution des émissions totales par source, 2019-2020 (net tCO2e)
Les émissions de GES d’ESM pour 2020 se sont élevées à 446,3 tonnes métriques (t) de CO2e (tCO2e) sur une base brute et à 395,4 tCO2e sur une base nette, ce qui représente une baisse globale des émissions de 59,1 % en brut et de 61,1 % en net par rapport à 2019. Les effectifs de l’ESM ont augmenté de 9,1 % au cours de cette période.
Comme prévu compte tenu de la pandémie de Covid-19, les émissions de GES ont fortement diminué en 2020, avec une baisse des émissions liées aux bâtiments de 19,7 % en brut et de 12,0 % en net et des émissions liées à la mobilité en baisse de 70,3 % en brut et net. base. L’ampleur de la baisse de les émissions liées aux bâtiments étaient moins importantes car l’ESM a maintenu ses locaux opérationnels tout au long de la pandémie.
La répartition des émissions entre activités liées à la mobilité et activités liées au bâtiment a fortement évolué par rapport aux résultats 2019 tant en brut qu’en net. Les émissions des bâtiments représentaient une part plus importante des émissions totales.
En 2020, 58,9 % des émissions brutes étaient liées à la mobilité du personnel (2019 : 81,2 %), tandis que 36,9 % (2019 : 18,8 %) provenaient de l’utilisation des bâtiments. En net, les émissions liées à la mobilité représentent 66,5 % (2019 : 87,2 %), tandis que les émissions liées à l’usage des bâtiments représentent 28,8 % (2019 : 12,8 %). Les émissions estimées liées au télétravail représentaient 4,2 % des émissions brutes totales en 2020 et 4,7 % des émissions nettes totales.
En 2020, les principaux contributeurs aux émissions étaient à nouveau liés à la mobilité du personnel, qui comprenait à la fois les déplacements professionnels et les déplacements du personnel pour se rendre au travail. Même si les voyages d’affaires en avion n’ont eu lieu que pour les trois premiers mois de 2020, il représentait toujours la part la plus élevée des émissions liées à la mobilité, s’élevant à 75 % en 2020 (2019 : 83,1 %). Les voyages en avion ont représenté 44,2 % (2019 : 67,4 %) du total brut et 49,8 % des émissions nettes totales (2019 : 72,5 %).
Evolution des emissions
Les autres activités liées à la mobilité représentaient une part plus faible. L’utilisation des véhicules loués par l’ESM en 2020 s’élève à 5,6 % (2019 : 3,1 %) et 6,3 % (2019 : 3,3 %) tandis que les émissions liées aux déplacements professionnels en train étaient inférieures à 1 % (2019 : moins de 1%).
Pour les émissions liées aux bâtiments, le chauffage des locaux de l’ESM a de nouveau contribué le plus à les émissions totales de l’ESM ; représentant 24,4 % des émissions en brut (2019 : 11 %) et 27,5 % en sur une base nette (2019 : 11,8 %).
Les émissions liées à l’électricité représentaient 11,4 % des émissions totales de l’ESM sur une base brute (2019 : 11 %), mais pour 0 % sur une base nette puisque l’ESM a acheté l’électricité entièrement à de sources renouvelables. Autres sources d’émissions telles que la consommation de papier, d’eau et de déchets représentaient une part beaucoup plus faible de l’empreinte carbone de l’ESM, produisant collectivement 1,2 % du total brut (2019 : 0,92 %) et 1,3 % des émissions nettes totales (2019 : 0,99 %)
Méthodologie utilisée pour calculer l’empreinte carbone de l’ESM
Selon l’International GHG Protocol, la première étape d’une évaluation de l’empreinte carbone consiste à organisation de choisir l’une des deux approches de consolidation des émissions de GES, en définissant les limites organisationnelles à des fins de rapport. Étant donné que les organisations peuvent être constituées en plusieurs personnes morales, elles peuvent exercer différents types et degrés de contrôle sur leurs opérations.
Deux approches distinctes peuvent donc être utilisées pour déterminer de telles frontières organisationnelles :
- les entités déclarantes peuvent choisir de déclarer soit les émissions des activités sur lesquelles ils ont le contrôle financier ou opérationnel (approche de contrôle) ; ou alors
- les émissions des opérations en fonction de leur part de fonds propres au sein de l’opération (fonds propres
approche de partage).
Pour son bilan carbone, l’ESM utilise la démarche de contrôle opérationnel. Dans cette approche, l’ESM comptabilise les émissions de GES des opérations dont il a le contrôle opérationnel . Cela couvre les opérations ESM dans la ville de Luxembourg. Pour plus d’informations sur les exclusions du rapport, veuillez consulter la pièce jointe
Selon l’International GHG Protocol, la deuxième étape consiste à mettre en place des frontières pour distinguer les émissions directes des émissions indirectes. Les émissions directes sont définies comme émissions provenant de sources détenues ou contrôlées par l’entité déclarante. Les émissions indirectes sont générés en conséquence des activités des entités déclarantes mais proviennent de sources détenues ou contrôlé par une autre entité.
Résultats de l’empreinte carbone
Les émissions totales de GES générées par le MES en 2020 s’élèvent à 446,3 tCO₂e en brut (2019 : 1,091 tCO₂e) et 395,4 tCO₂e sur une base nette (2019 : 1 016 tCO₂e). Ces résultats représentent une baisse de 59,1 % en brut et de 61,1 % en net par rapport à 2019. Par rapport à l’année de référence (2018), ils représentent une baisse de 62,1 % sur un en brut et 63,5% en net. La forte baisse des émissions de 2020 par rapport aux années précédentes est principalement liée à la Pandémie de Covid-19, qui a considérablement modifié les opérations de l’ESM.
L’analyse des sources d’émission a confirmé que, tant en brut qu’en net, les émissions sont restées le principal contributeur aux émissions totales. Ils s’élèvent à 58,9 % du total brut (2019 : 81,2 %) et 66,5 % des émissions nettes totales (2019 : 87,2 %). Émissions liées aux bâtiments représentaient 36,9 % des émissions globales du MES en brut (2019 : 18,8 %) et 28,8 % en net base (2019 : 12,8%). Les émissions estimées liées au télétravail s’élevaient à 4,2 % du total brut émissions et 4,7 % des émissions nettes totales.
L’empreinte carbone de l’ESM couvre les opérations de l’institution dans le bâtiment, la mobilité et télétravail, mais exclut l’impact sur son financement, ses portefeuilles d’investissement et ses activités de prêt. De plus, en raison de la disponibilité ou de l’utilisation limitée des données, ce rapport n’inclut pas les centres de données, les réunions en ligne, le bureau ESM situé à Bruxelles, ou le site de reprise après sinistre. L’impact de ces les éléments devraient être non significatifs.
Néanmoins, des efforts supplémentaires seront consentis dans les prochaines années de déclaration afin de mieux comprendre leur contribution respective aux émissions. Le MES a utilisé le nombre d’agents permanents pour calculer certains ratios. Dans certains cas, l’ajout des stagiaires et des sous-traitants aurait pu entraîner des ratios inférieurs (par exemple pour le papier et l’eau consommation et élimination des déchets). Il a toutefois été décidé de suivre une approche plus conservatrice et n’utiliser que le nombre de membres du personnel permanent de l’ESM pour assurer la cohérence.
La consommation de papier pour le télétravail n’a pas été prise en compte dans les calculs d’émissions, considérant que l’augmentation de la consommation de papier due au télétravail a été estimée comme non matérielle.
Le rapport ne prend pas non plus en compte les émissions de télétravail liées à l’électricité couvrant consommation électrique supplémentaire potentielle des petits appareils ménagers car ceux-ci ont été jugés non matériels.
Pour connaître tous les chiffres détaillés télécharger le rapport ci-dessous