La Conférence de Madrid de 2019 sur les changements climatiques est une conférence internationale organisée par les Nations unies qui doit se dérouler du 2 au 13 décembre2019 à Madrid, en Espagne. Elle est la 25eConférence des parties (d’où son acronyme : COP 25), qui réunit les pays signataires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
Découvrez son programme, la personne clé, l’historique pour en arriver à Madrid, ses objectifs et son réel objectif !
Suite à un important mouvement de contestation sociale, le gouvernement chilien renonce le 30 octobre 2019 à accueillir la COP 25. Le président du gouvernement d’Espagne, Pedro Sánchez, propose alors de l’organiser, ce qu’accepte l’ONU le 1er novembre 2019[.
Il s’agit d’un défi pour le pays organisateur, qui dispose d’un mois avant la COP alors même que des élections législatives ont lieu le 10 novembre.
C’est également un défi logistique pour les 25 000 délégués initialement attendus à Santiago, en particulier des milliers de participants issus de la société civile (ONG, syndicats, partis politiques, entreprises) venus assister aux débats et tenter d’influencer les négociateurs officiels.
Pour l’ONG internationale ActionAid, la relocalisation de la COP « présente de réels obstacles à la participation de pays du Sud et de la société civile », notamment concernant les visas et les coûts. L’ONG craint une modification des équilibres politiques de la conférence, qui pourrait « avoir des conséquences réelles et durables pour les populations vulnérables »
La présidente désignée de la conférence est Carolina Schmidt Zaldivar, ministre de l’Environnement du Chili.
L’objectif de la conférence est de passer aux étapes suivantes du processus ONU Changements climatiques, qui sont cruciales.
L’un des objectifs clés définis après l’adoption des directives de mise en œuvre de l’Accord de Paris, conclu l’an dernier lors de la COP24 en Pologne, est d’accomplir plusieurs tâches pour la réalisation intégrale de l’accord de Paris sur le changement climatique.
Le climat et la biodiversité attendus en 2020
Le dernier round des négociations sur un traité sur la haute mer ouvrira les hostilités du 23 mars au 2 avril. Il doit assurer la conservation et l’utilisation durable de ce vaste patrimoine commun mondial, dont le Giec (Groupe d’experts sur l’évolution du climat) a rappelé l’importance, en septembre, dans son rapport sur les océans et la cryosphère.
Suivront le congrès mondial de l’ UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), en juin à Marseille, puis la COP 15 « biodiversité » à Kunming, en Chine, en octobre. « Celle-ci devra être à la biodiversité ce que la COP 21 a été pour le climat à Paris en 2015 », dit Pierre Cannet pour en résumer l’enjeu.
Surtout, il y a cette COP 26 fin 2020 à Glasgow, déjà dans toutes les têtes. « En 2015, au moment de conclure l’accord de Paris sur le climat, les Etats avaient soumis leurs « contributions déterminées » (NDC en anglais) », explique Lola Vallejo, directrice du programme climat de l ’Iddri (Institut du développement durable et des relations internationales).
Son programme ?
Soyons direct ! En d’autres termes …
COP 25, la préparation pour …
… la COP 26 à Glasgow