Au Brésil, sur la période de Janvier à Aout 2019, la déforestation de l’ Amazonie a quasiment doublée par rapport à 2018, décimant ainsi 6.404,4 km² supplémentaires. Il s’ agit d’une hausse de 92%.
En ne considérant que le mois d’Aout, c’est plus de 1.700,8 km qui ont été abattus, et cette superficie est quatre fois moindre que le territoire qui a disparu en Juillet. Pour autant, par rapport à l’ année passée il s’agit tout de même du triple de ce qui avait été décimé (526,5 km²).
Ce qui est le plus alarmant c’est de constater l’emballement de la déforestation ces quatre derniers mois : 738,2 km2 en mai, 936,3 km2 en juin, 2.255,4 km2 en juillet et pour aout 1.700,8 km2.
On estime que pour la première fois depuis 2008,le chiffre de 10.000 km2 pourrait être atteint.
Selon les spécialistes et les défenseurs de l’environnement mobilisés, cet accroissement de la déforestation peut être expliqué par la pression des forestiers et des éleveurs encouragés par le soutien du président brésilien, Jair Bolsonaro, à l’ouverture de réserves indigènes et de zones protégées pour développer ces activités ainsi que les prospections minières.
D’après les experts, il devrait y avoir en septembre davantage de foyers d’incendie dans la région amazonienne car « le pic de la déforestation a lieu en juillet et celui des incendies en septembre », a relevé Ane Alencar, la directrice scientifique de l’Institut pour les enquêtes environnementales en Amazonie (IPAM).
Septembre s’annonce inquiétant en termes de foyers d’incendies étant donné que le pic de la déforestation, d’après les explications d’Ane Alencar (la directrice scientifique de l’Institut pour les enquêtes environnementales en Amazonie), est régulièrement suivi en septembre par celui des incendies.
A qui la faute ? A vous de juger.