Les marchés actions mondiaux ont rebondi de 29% entre le creux de la fin mars et le pic d’avril, sous l’effet de la stabilisation du nombre de nouveaux cas quotidiens de Covid-19 et des mesures que les gouvernements mondiaux se sont empressés de prendre pour atténuer l’impact économique des fermetures qui se sont imposées.
■ Outre les coûts humanitaires de la pandémie appelés à se prolonger, les répercussions secondaires que l’on commence à observer justifient une position prudente de la part des investisseurs à la lumière de la forte augmentation de la prise de risques depuis fin mars.
■ Nous voyons trois principaux risques à l’horizon: des flambées pandémiques secondaires aux Etats-Unis, une montée des tensions géopolitiques sino-américaines et une fragmentation politique dans la zone euro.
■ En particulier, les risques perçus aux Etats-Unis semblent les plus
troublants avec l’émergence d’Etats sortant de leur confinement bien que le taux quotidien d’infections dans le pays n’ait pas commencé à chuter depuis les pics de mars-avril, en dehors de New York et du New Jersey, l’épicentre initial de la pandémie outre-Atlantique.
■ Par ailleurs, les tensions sino-américaines semblent s’accélérer de nouveau après la trêve de fin 2019. Les récentes évolutions indiquent un changement sur le front du conflit sino-américain, qui, au-delà des échanges commerciaux, s’étend désormais aux aspects capitalistiques et technologiques.
■ Les politiques monétaires et budgétaires proactives ont contribué à empêcher la récession actuelle de se transformer en véritable dépression. Les investisseurs devraient en profiter pour rétablir la protection et l’asymétrie dans leurs portefeuilles. Tout comme en janvier-février, ces mesures devraient servir de ‘rempart’ si ces menaces d’une deuxième
vague frappaient de nouveau les marchés mondiaux.
Une analyse d’UBP à découvrir plus en détail ci-dessous :