Voici l’ objet de recherche qu’un groupe de scientifique s’est appliqué à étudier à l’ université d’ Oxford.
Si l’homme domine la planète depuis 200 000 ans, il est depuis autant de temps obsédé par la fin de l’humanité. Cette interrogation anxiogène postulant que cette année puisse être la dernière de l’ homo sapiens a nécessité la mobilisation d’ experts en statistiques et mathématiques.
La fréquence des cataclysmes naturels, les taux d’extinction connus des mammifères, et une multitude d ‘autres facteurs ont été pris en compte, tout en écartant curieusement le risque d’une guerre nucléaire ou encore le réchauffement climatique.
“Notre observation de 200.000 ans de survie exclut les sources modernes d’extinction bien plus probables, telles que les armes nucléaires ou les changements climatiques anthropiques“, concèdent les auteurs. Ainsi, cette probabilité pourrait bien s’appliquer uniquement dans une configuration qui n’existe pas.
Le résultat est le suivant : l’ Homme aurait une chance sur 14 000 et une chance sur 87 000 de s’ éteindre. A titre de comparaison, se faire frapper par la foudre relève d’une probabilité d’ une chance sur 81 700…