Emmanuel Macron a chargé François-Henri Pinault, PDG de Kering, de mobiliser le secteur de l’industrie de la mode pour adopter de bonnes pratiques et améliorer son impact sur l’environnement.
« Le secteur est le deuxième secteur industriel le plus polluant au monde. Il faut lui donner une direction », a rappelé Brune Poirson, la secrétaire d’Etat auprès du ministre de la transition écologique et solidaire. L’objectif est de présenter un « fashion pact » lors de la prochaine édition du G7 qui aura lieu à Biarritz, fin août, quelques semaines avant la tenue du sommet sur le climat du secrétaire général de l’ONU, prévu en septembre.
Le Président de la République espère obtenir une série d’engagements quantifiés et un calendrier de mise en œuvre pour réduire l’impact environnemental de l’industrie de la mode. Ce pacte portera sur « le changement climatique, la lutte contre la perte de la biodiversité dans le monde, la protection des océans et le financement durable », précise Marie-Claire Daveu, directrice du développement durable du groupe de luxe.
« Nous devons construire une coalition d’entreprises de mode prêtes à adopter une plate-forme d’objectifs de développement durable », a expliqué M. Pinault, mercredi 15 mai, devant 1 700 représentants de l’industrie de la mode. M. Pinault ne sera pas le seul patron du CAC 40 à contribuer aux réformes. Emmanuel Faber, patron du groupe Danone, a été chargé de rallier des entreprises pour qu’elles s’engagent dans la lutte contre la perte de biodiversité.