Le Conseil International des Mines et des Métaux (CIMM) et Principles for Responsible Investment (PRI) réclament la mise en place d’une norme internationale pour les installations de stockage des résidus miniers.
La tragédie de Brumadinho
Le 25 janvier 2019, la rupture du barrage de la compagnie minière Vale provoquait une catastrophe d’une ampleur inédite dans la région de Brumadinho, dans le sud-est du Brésil. Des torrents de boue dévalaient sur les habitations situées en contrebas, causant le décès de près de 300 personnes. Un drame humain auquel il faut ajouter le drame écologique lié à la destruction des écosystèmes situés en aval du barrage.
Les leçons à tirer
L’enquête sur la tragédie de Brumadinho a révélé des défaillances dans les digues de protection du site. Des défaillances qui ont mis en lumière de lourdes lacunes dans les procédures de contrôle de l’installation minière. Or, au Brésil et ailleurs dans le monde, ce sont des centaines d’installations de ce type qui font l’objet d’une surveillance insuffisante ! D’où la décision du CIMM et de PRI de militer pour la mise en place de normes internationales plus strictes…
Vers une industrie minière plus sûre ?
Le CIMM est une organisation internationale qui œuvre pour l’instauration d’une industrie minière et métallurgique sûre, juste et durable. Il regroupe en son sein 27 sociétés minières et métallurgiques et 36 associations régionales réparties dans plusieurs pays. Il s’agit là d’un bel exemple de mobilisation corporatiste en faveur des critères ESG ! Une initiative suffisamment rare pour être saluée !