La finance verte a le vent en poupe ! Et toutes les banques proposent désormais des fonds responsables dans leurs catalogues. Mais comment s’y retrouver quand l’offre devient pléthorique ? Zoom sur l’art de décrypter la finance verte …
Une croissance inexorable
Énergies renouvelables, faibles émissions de CO2, ou recyclage des matières premières : les fonds verts ne manquent pas ! En quelques décennies, ils ont acquis une place de choix sur les marchés internationaux. Jugez plutôt : en 2018, les investissements responsables représentaient à eux seuls plus de 30 000 milliards de dollars d’actifs à l’échelle de la planète. Un chiffre en constante augmentation !
Une réelle opacité
Si la finance verte séduit de plus en plus d’investisseurs (institutionnels ou particuliers), elle reste pointée du doigt pour son opacité. Difficile de s’y retrouver quand chaque agence de notation peut établir ses propres critères ESG ! Difficile également de départager les quelques 200 fonds ISR dans l’Hexagone en l’absence de toute classification officielle ! La solution ? Créer des normes vertes communes à l’ensemble des marchés internationaux. Ce qui suppose une réelle volonté politique …
Le miroir aux alouettes !
Qui dit finance verte dit avant tout finance. Les investissements responsables n’échappent pas aux règles qui régissent les placements plus classiques. En particulier, il convient de se méfier des organismes qui promettent des rendements mirobolants et sans risques ! La « couleur verte » d’un fonds ne dispense pas de faire preuve de vigilance dans ses investissements. À bon entendeur !