La Banque des Territoires et Toulouse Métropole ont officialisé leur collaboration pour expérimenter l’analyse de données massives en faveur de l’identification des localisations des îlots de chaleur urbains.
Mieux connaitre la localisation et les conditions de formation des îlots de chaleur, tel est le but de l’expérimentation menée grâce à la mobilisation de la plateforme Big-Data de la Banque des Territoires et de ses analystes sur la base de données fournies par Toulouse Métropole.
Cette action s’inscrit dans le chantier de “l’observatoire urbain et environnemental” déployé dans le cadre de la stratégie smart-city – Toulouse Open Métropole. Elle participe par la connaissance qu’elle apportera, à la meilleure définition des actions en faveur du climat et à l’adaptation de la métropole au réchauffement dans le cadre du Plan Climat Air Energie.
La Banque des Territoires met ainsi à disposition de Toulouse Métropole ses compétences dans l’analyse des données massives au titre des démonstrateurs smart-city dont Toulouse Métropole est partenaire. Il s’agira, via une démarche agile, de faire la démonstration que l’analyse de données météorologiques permet de localiser voire de prédire la survenance de points de chaleur atypique en zone urbaine.
Cette collaboration initiée en 2018 prendra sa complète dimension en 2019. Des résultats seront produits d’ici la fin de l’année.
Pour la Banque des Territoires, cette mobilisation s’inscrit dans sa stratégie d’accompagnement des territoires plus durables et plus connectés en faveur du climat et de la transition écologique et énergétique.
“Nous souhaitons mobiliser tous les savoir-faire pour adapter notre territoire au changement climatique. Avec la Banque des Territoires, nous convoquons des technologies de pointe pour mieux connaître les îlots de chaleur urbain. Nous savons que, à court terme, la nature en ville est une des réponses les plus efficaces pour offrir de la fraîcheur aux citadins. Avec cette collaboration, nous nous donnons les moyens d’identifier des lieux qui nécessiteraient un renforcement des espaces verts”, a déclaré Jean-Luc Moudenc.