Le bouclier de la dictature

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Ah, le bouclier européen… Voilà un concept aussi brillant qu’une lumière à 10 000 watts dans une cave sans fenêtres. L’Union Européenne, bien décidée à protéger ses valeurs démocratiques, nous gratifie d’une nouvelle merveille législative pour contrer les “menaces extérieures”, telles que les ingérences étrangères. Bien sûr, un bouclier magique qui se déploie au moment le plus opportun, mais qui, paradoxalement, semble un peu… sélectif. Pour l’instant, son usage n’a été signalé que lors d’une élection en Roumanie. Mais après tout, qui n’a jamais entendu parler de ces ingérences mystérieuses qui, comme par hasard, font tomber certains résultats électoraux ? On s’y habitue…

L’annulation des élections en Roumanie : la démocratie à la rescousse

La Roumanie a eu l’honneur de voir ses élections annulées par la Cour constitutionnelle. Pourquoi ? Eh bien, des accusations d’ingérence étrangère, notamment des manipulations numériques… Un joli mélange de politique, de cyber-guerre et de démocratie en panne. On parle ici de décisions prises sur des bases solides, comme la brume des accusations non vérifiées. Mais attention ! Comme tout bon dossier juridique, il pourrait bien s’effriter sous le poids de débats sur la validité des preuves. Le mystère demeure et pourrait conduire à des rebondissements juridiques – la vraie définition de la démocratie, non ?

L’Europe et sa démocratie… enfin, si on veut

En théorie, l’Union européenne incarne les idéaux de la démocratie : liberté, transparence et séparation des pouvoirs. Qui pourrait en douter ? Bien que l’UE soit souvent vue comme une machine bureaucratique qui, visiblement, parle aux peuples via des annonces publiées en petits caractères, elle garde un rang respectable dans les classements mondiaux. Cependant, si l’on regarde un peu plus près, certains pays, comme la Hongrie ou la Pologne, semblent sérieusement pencher vers la dictature soft. Ah, mais cela n’entache en rien la crédibilité européenne, bien sûr… Quant à la France, elle est classée parmi les démocraties pleines. Oui, « pleines » de petites incohérences et de zones d’ombre, bien entendu. Mais ne vous inquiétez pas, la démocratie est toujours présente, même si elle peine à joindre le peuple et ses préoccupations réelles.

La France : entre démocratie et… disons, « points d’effort »

Regardons la France, par exemple, qui, selon le Democracy Index, est une démocratie “pleine” (si l’on peut dire cela, avec quelques réserves). L’indice est certes favorable, mais attendez… un peu de corruption par ici, un peu de populisme par là, et une liberté de presse qui s’effrite un peu sous la pression de certains mouvements. Bien sûr, un peu d’anti-terrorisme qui impacte les libertés individuelles, mais qui va vraiment se soucier de ces détails ? Et les gilets jaunes, ces rebelles du quotidien ? Non, la démocratie française est bien vivante, même si elle ressemble de plus en plus à une émission de télé-réalité où les règles sont floues et les votes largement manipulés. Après tout, qui a besoin d’une démocratie quand on peut tout verrouiller via des lois adaptées et des répressions bien ciblées ?

Le Frexit : le rêve d’un peuple et la crainte d’un pouvoir

Ah, le Frexit, ce doux fantasme d’une partie de la population française. Vous pensiez que sortir de l’UE était un rêve lointain ? Détrompez-vous ! Oui, théoriquement, la France peut quitter l’Union via l’article 50 du Traité de l’Union européenne. Mais évidemment, pas sans passer par un petit obstacle : la révision de la Constitution, nécessaire pour autoriser un troisième mandat pour Macron. Eh bien, Ferrand a déjà mis la main à la pâte, poussant pour une modification constitutionnelle. Bien sûr, une telle proposition serait une merveilleuse alchimie juridique. Le soutien politique ? Peut-être. La faisabilité ? Pas si sûr. Le Frexit, tout comme ce bouclier démocratique européen, semble bien éloigné, mais qui sait ? Peut-être que l’UE saura protéger ses valeurs en évitant d’affronter le vrai coup de théâtre : un Frexit aussi spectaculaire qu’inattendu.

Un bouclier contre la démocratie ? Un futur Frexit pour Philippot et Asselineau ?

L’Europe, avec son fameux bouclier démocratique, s’apprête-t-elle à vraiment défendre les valeurs auxquelles elle prétend ? Ou s’agit-il d’un stratagème de plus pour protéger une machine qui commence à se gripper de plus en plus sérieusement ? La démocratie n’est-elle pas en train de se transformer, dans certains coins d’Europe, en une simple formalité ? Avec des choix politiques qui échappent aux électeurs, et un Frexit qui semble être l’ultime jeu de domino à éviter à tout prix, il est fort à parier que l’Europe fera tout son possible pour éviter un désastre démocratique. Après tout, quel meilleur bouclier que celui de la manipulation politique pour se préserver d’un électorat un peu trop indiscipliné ?

Et comme dirait Philippot ou Asselineau, à ce rythme-là, leur rêve pourrait bien se transformer en une prophétie pour le moins… européenne.

Le bouclier européen et son impact :

Le bouclier européen de la démocratie vise à protéger les démocraties des menaces extérieures, y compris les ingérences étrangères. Son utilisation peut influencer des élections dans les pays de l’UE, mais il n’est pas utilisé à tout moment et il n’a pas de portée automatique dans chaque pays. Il a été évoqué en Roumanie, où des ingérences étrangères ont été signalées, mais il n’y a pas encore d’autres exemples confirmés dans d’autres pays européens. Le bouclier est géré par la Commission européenne et le Parlement européen.

La démocratie européenne et l’évaluation mondiale de l’Europe :

La démocratie européenne se réfère au système politique et aux valeurs qui régissent l’UE et ses États membres, tels que la liberté, la transparence, et la séparation des pouvoirs. L’UE, bien que démocratique, est parfois perçue comme éloignée des préoccupations populaires, notamment par ses décisions technocratiques.

L’Europe est souvent bien classée en matière de démocratie, mais des pays comme la Hongrie et la Pologne font face à des critiques concernant des atteintes à l’État de droit. La France, dans ce contexte, est généralement classée comme une démocratie stable, mais des préoccupations existent en matière de gouvernance, de liberté de la presse et de représentation politique.

Les classements de la démocratie concernant la France :

1. Democracy Index (Economist Intelligence Unit) :

La France est souvent classée parmi les démocraties pleines, mais elle se situe parfois vers le bas de cette catégorie, en raison de préoccupations sur la corruption, la liberté de la presse et le populisme.

2. Freedom House :

La France est considérée comme un pays libre, mais elle a vu une légère baisse de ses scores, notamment en raison des critiques liées à l’usage de la loi anti-terroriste et à l’impact sur les droits civils.

3. CIPD (Indice de démocratie participative) :

Bien que la France ait un système démocratique, des critiques ont émergé concernant la déconnexion entre les citoyens et les représentants, particulièrement à la suite de mouvements populaires comme les gilets jaunes.

4. Indice de la démocratie des Nations Unies :

La France est souvent bien classée mais a fait face à des critiques concernant la gestion des droits de l’homme et les libertés civiles, notamment en période de crise.

Inconvénients ou points d’effort concernant la démocratie en France :

1. Corruption et gouvernance :

La France a des scores relativement faibles sur la corruption, ce qui affecte sa position dans des classements comme Democracy Index et Freedom House.

2. Liberté de la presse :

Des préoccupations existent autour de la concentration des médias et de la protection des journalistes, surtout lors des manifestations où des violences ont eu lieu contre les journalistes.

3. Libertés individuelles et droits de l’homme :

Les lois anti-terroristes, notamment en matière de surveillance et de mesures exceptionnelles, ont soulevé des inquiétudes sur la protection des libertés civiles.

4. Représentation et participation citoyenne :

Bien que les élections soient régulières, des mouvements comme les gilets jaunes ont souligné un écart entre les préoccupations populaires et les décisions politiques.

5. Montée du populisme :

L’ascension de partis populistes, notamment d’extrême droite, est une source de préoccupation pour la stabilité démocratique de la France.

6. Gestion des manifestations et troubles sociaux :

La gestion des manifestations, notamment celle des gilets jaunes, a suscité des critiques concernant la répression et la gestion de l’ordre public, affectant la perception de la démocratie.

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