Le 17 Mars 2023 : Retrouvez cette semaine dans cet article un extrait de la conférence intitulée ” le CV de la nature ” par Idriss Aberkane , chercheur en neurosciences cognitives et ambassadeur de l’Unitwin et de l’Unesco, fait partie de ces scientifiques qui s’attardent sur les incroyables capacités du vivant à créer ce dont il a besoin pour répondre à une situation spécifique.
Le CV de la Nature
Il y a un truc qu’on fait pas assez dans les têtes je pense. Vous trouvez pas ? Non. C’est cramé des bouquins en fait. Je suis là pour ça. Là. Vous avez déjà vu un TED où on brûle des livres ou pas? Ah bah voilà, ça s’appelle du dépucelage. Concrètement, j’ai deux bouquins, il y a un bouquin, il a été écrit par un Belge. Il y a un bouquin, c’est moi qui l’ai écrit. Vous savez lequel j’ai brûlé. Vous savez ce qu’on dit, c’est les meilleurs qui partent en premier. Alors ça me fait un petit titillement au cœur d’arracher une page de mon propre bouquin et de le cramer devant vous. Bon, ce que je suis en train de faire là, c’est ce qu’on fait à la nature tous les jours, hein. C’est à dire, là, j’ai arraché une page, j’ai cramé un tout petit peu des lettres. La nature, c’est une bibliothèque. La nature, c’est une bibliothèque. Chaque espèce est un livre.
Et quand on détruit une espèce, c’est un livre qu’on détruit. La valeur d’un livre, elle est dans quoi à votre avis? Dans le papier ou dans les lettres? Si on devait garder qu’un seul les lettres ou le papier. Bah les lettres, hein. Parce que vous pouvez avoir un livre sans papier aujourd’hui, c’est possible, Il y a les PDF, etc. Ça c’est jouable. Mais un livre sans lettre, c’est pas possible. Et les lettres, d’ailleurs, c’est ce qu’ils font que les livres antiques nous sont parvenus. C’est pas leurs tablettes de cire, c’est pas leurs tablettes d’argile, c’est leurs lettres, les traditions orales, etc… Ça, c’est la nature, la nature. Par Mucha, on m’a dit qu’il fallait dire mourra. Mais quand je dis mourra, personne ne comprend. Personne n’est parfait. Et la nature, c’est une bibliothèque. C’est vraiment ça le sujet. Je voudrais revenir. Donc ce bouquin, du coup, je le garde. Voilà, j’ai gardé celui là parce que vous allez voir qu’il est vachement intéressant. Il a été écrit par un Belge, Gunther Pauli, qui pose une idée très simple .Vous savez que pendant 300 ans, on a vécu dans l’idée que Nature et Industrie, on pouvait pas avoir les deux.
C’est à dire que là où il y a de l’emploi, il n’y a pas de nature, c’est la ville. Et là où il y a de la ville, il y a pas de nature, c’est la ville. Là où il y a de la nature, il n’y a pas d’emplois, c’est la campagne et on ne peut pas avoir les deux. Nature et emplois, ce n’est pas jouable. Non, non. Et ça fait 300 ans qu’on vit dans cette idée là, que vous ne pouvez pas avoir nature et prospérité en même temps qu’il y en a forcément un des deux qui va mourir. Et pour l’instant, eh bien pour créer la prospérité, on détruit la nature. En fait, ça c’est un mensonge. On peut avoir les deux. La nature, c’est une golden girl, c’est ça. C’est le premier point. Voyez ? Elle est tout en or. C’est à dire, qu’est ce qu’on peut dire de la nature d’après cette sculpture? Cherchez pas trop loin, elle est bien gaulée. Bon, la nature est belle. La valeur économique de la beauté de la nature, ça saute aux yeux. Je veux dire, un appartement avec vue sur parc a plus de valeur qu’un appartement avec vue sur parking. Jusque là et à New York, ils ont fait Central Park Manhattan. C’est un des immobiliers les plus chers au monde, mais ils ont quand même immobiliser du foncier pour faire Central Park et Central Park.
C’est plus grand que Monaco. On peut faire tenir Monaco dans Central Park qui est le foncier le plus cher au monde. Mais si vous disiez au New yorkais on va dire on crame tout et puis on met des bâtiments, ils diraient non. Donc la beauté de la nature, c’est déjà une évidence comme valeur économique. Mais je vais vous montrer qu’en fait elle a aussi une valeur bien au delà. C’est pas seulement sa beauté qui a de la valeur au XXIᵉ siècle. Nature et emploi vont travailler ensemble parce que la nature, c’est le meilleur économiste sur terre. Alors entrons dans le vif du sujet. Ça, c’est le nouveau campus d’Apple. Ils sont pleins aux as, ça leur a coûté 4 milliards ça. Quand ils téléphone à leur banque Apple, la banque répond votre compte est créditeur du PIB du Qatar plus le budget de défense français. Et quand je dis ça aux américains, ils disent mauvais exemple. Ça c’est Bagdad, ça a influencé Apple. Et en fait, Bagdad, c’était la Silicon Valley de l’époque. C’est de là que vient le mot algorithmes et le mot algèbre. Et là, vous voyez, dans les deux cas, il y a vraiment l’idée qu’on extrait de la connaissance et que la nature est au cœur de la cité. Au cœur de la cité, il y a un jardin qui est le symbole du paradis.
Donc quand on extrait de la connaissance, on est plus riche que quand on extrait du pétrole. Et ça c’est pas nouveau. C’était valable à Bagdad, mais c’est valable encore aujourd’hui pour Apple. C’est valable pour Facebook qui vaut 300 milliards en bourse alors que Total vaut 90. Total fait du pétrole. Facebook fait de la donnée. Si vous extrayez de la connaissance, vous êtes plus riche que si vous vous extrait du pétrole. Et je ne connais pas un seul pays dont l’économie soit basée sur la connaissance, qui soit moins riche par habitant qu’un pays dont l’économie est basée sur le pétrole. Donc quand vous creusez du pétrole, au bout d’un moment vous touchez le fond. Mais quand vous creusez de la connaissance, à quel moment vous touchez le fond, à quel moment vous pouvez dire ça y est, j’ai extrait toute la connaissance possible. Alors pour en revenir à la nature, ça c’est une diatomée et son squelette il est en verre, donc en oxyde de silicium. Quand la nature fait du silicium, ça ressemble à ça. Quand nous on fait du silicium, ça ressemble à ça. La mémoire de vos téléphones, ça ressemble à ça. Vous voyez où je veux en venir? Ça, c’est la nature. Ça c’est nous.
Ça, c’est une algue en fait. Et il y en a dans l’air, là, puisqu’on est suffisamment proche de la mer pour qu’il y en ait dans l’air. Ce sont des diatomées. Et elles impriment le silicium mieux que nous vraiment, dans une goutte d’eau de mer. Vous avez des puces électroniques Intel Corail Seven qui flottent et elles, elles flottent en nous narguant depuis 60 millions d’années les bougresses, parce que ça fait 60 millions d’années que les algues savent le faire. Donc la nature nous met des claques en permanence. Produits, procédés. La nature fait mieux que nous donner un petit exemple tout bête Samsung étudie cette petite seiche. Ce petit c Pioline Samsung l’étudie. A votre avis, pourquoi? Samsung c’est pas une animalerie. Pourquoi ils étudient ça? De tous les peuples de Gaule. Les Belges sont les plus braves. Je démarre pas ma bagnole en rentrant chez moi, on est d’accord. En fait, c’est le meilleur écran connu sur Terre, c’est le meilleur écran connu sur Terre. On ne connaît pas d’écran plus performant que cette petite sèche. On appelle ça un optical méta material. Donc il y a eu les LED, il y a eu les Amos LED, il y a eu les plasmas, il y a eu LCD et les nouveaux écrans plats. En fait, c’est ça. Concrètement, je plaisante pas, c’est un taux de rafraichissement supérieur aux écrans commerciaux. On peut le chiffonner, ça s’auto répare, ça consomme moins d’énergie. Et aujourd’hui, les grandes sociétés qui fabriquent des écrans étudient cette petite sèche.
Donc vous imaginez. En fait, c’est un peu comme si vous aviez un examen écrit, vous avez un examen et l’examen, c’est les nouveaux écrans. Disserté, Voilà, vous avez dix ans et dans cet examen, il y a l’élève Samsung, il y a l’élève LG, il y a l’élève Apple qui sont là en train de plancher pour essayer de résoudre le problème. Mais l’élève Samsung dans sa poche, il a la petite sèche qui lui donne toutes les réponses. C’est donc une antisèche. Mariage première Communion Bar Mitzvah. Bon le sujet c’est ça la nature, elle a un cv en or en fait la nature il faut la recruter si vous voulez. La pauvre nature on l’a attaquée sur son cv, on l’a attaqué, on lui a fait croire qu’elle n’était pas économiste par exemple. La nature est le meilleur économiste sur terre. Il n’y a pas d’économistes plus performants que la nature. En fait, aujourd’hui, c’est elle qui sait créer de la richesse. Et si on crée de la richesse comme elle, on va être encore plus riche. Sauf qu’on ne va pas la détruire. Continuons un peu la visite. Je vous ai dit la nature est une bibliothèque, chaque organisme est un livre. Et dans le livre, eh bien vous avez des paragraphes avec des solutions techniques, des croquis d’architectes, ce que vous voulez. Un petit exemple tout bête quand je vous ai dit qu’on va faire le cv de la nature, je vais vous montrer les prix qu’elle a gagné.
Déjà, ça c’est un petit champignon. On l’appelle l’Internet de la forêt. Il connaît que les arbres entre eux, il prend les déchets d’un arbre, il les donne à un autre arbre sous forme de nutriments et il se sert au passage. Donc il a un business model qui marche. Et ce champignon, il est capable comme ça de connecter plein d’arbres entre eux. Eh bien, il y a un chercheur à Oxford qui s’appelle Mark Freaker, qui a voulu le tester pour voir un peu comment il distribuait les choses. Alors il prend une boite de Pétri et il met le champignon à Londres sur cette carte du Royaume-Uni. Donc il met le champignon à Londres et il met des morceaux des flocons d’avoine sur les grandes villes pour voir comment le champignon va aller les chercher. Et il revient 48 h plus tard et il a une carte du réseau ferré britannique meilleure que la carte existante, donc la carte existante 150 ans des générations d’ingénieur 48 h pour un champignon. Bitch. Et ce petit machin jaune. En fait, il fait en mathématiques ce qu’on appelle de la théorie du transport. C’est une théorie mathématique qui a été créée par Gaspard Monge au XIXᵉ siècle. Et les problèmes qui relèvent de la théorie des transports du transport sont très compliqués. On peut dire que la nature a la médaille Fields. On peut vraiment dire ça.
Elle a le prix Nobel de mathématiques, si vous voulez, la médaille Fields. Donc ça s’est déjà fait sur son cv. Ok, voyons le reste. La Tour Eiffel? Parce que quand même, au bout d’un moment, c’est un peu important d’amener la civilisation dans les pays. Bon la tour Eiffel. Elle est plus légère que le cylindre d’air qui la contient. Elle est plus légère, comme si vous voyez le cylindre d’air là bas. En fait, il pèse plus lourd que la tour elle même. Et cette performance, elle est rendue possible parce que la Tour Eiffel a été inspirée de l’os humain. Les piliers porteurs de la Tour Eiffel sont inspirés des os humains. Donc en fait, l’ingénieur d’Eiffel qui s’appelait Coquelin, il avait étudié les os humains en Suisse. Ça m’emmerde à chaque fois. Et il avait découvert que les os humains sont lacunaires, sont très performants. En fait, les os pas que humain d’oiseau. Ils mettent de la matière que là où il y a de la tension. Donc en fait, ils sont creux, ils sont essentiellement creux, ça les rend très résistants et très légers pour leur résistance. Boum, la Tour Eiffel ou tout un tas de ponts, et cetera. Donc la nature, elle a un prix Pritzker aussi. Prix d’architecture. Ce petit coquillage. Il est très toxique. Vous avez vu? Il est flashy déjà, il est flashy dans la nature en général, ce qui est flashy et venimeux, c’est une règle. C’est flashy, venimeux. Il y a plein d’animaux qui vérifient cette règle les abeilles, les guêpes, les amanites tu mousses.
Kim Kardashian, la reine d’Angleterre, Roselyne Bachelot et. Et donc ce petit coquillage ne fait pas exception. Il est très très très toxique à votre avis? Alors du coup, ça molécule, sa toxine est très puissante et une toxine puissante. En biologie, ça vaut beaucoup d’argent. Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais une toxine puissante, ça veut dire en fait qu’elle est précise et une toxine précise, ça n’a pas de prix en biotechnologie, du coup elle vaut une blinde. À votre avis, combien? On va partir de l’or, on va fixer la barre très haut. Allez, 35 zéro 0 € le kilo. Qui dit mieux? Allez y, C’est pas comme si c’était votre argent. 1 million. Plus d’un million plus Fabien. 6 millions. Oui, y en a qui vont repartir avec la GE. 100 100 millions, c’est plus ça. Vous avez atteint la limite. Je vous laisse faire le calcul. 800 millions de dollars le kilo. L’or et le platine, c’est du terreau de jardin en comparaison. Non mais vous rigolez mais c’est même pas une vanne en fait. C’est à dire que si vous vous amusez, si vous vous amusez à calculer le nombre de sacs de terreau à géranium que vous pouvez acheter avec un lingot d’or, oui, j’ai calculé ce chiffre. Ma vie, c’est de la merde. Eh bien, vous verrez que c’est le même nombre de lingots d’or que vous pouvez acheter avec un kilo de mu kono Toxine, ce coquillage qui peut vous produire parfois jusqu’à un milligramme par mois, et bien il est vendu sur les marchés 3 $ comme souvenir.
C’est à dire que les mecs le pêchent, ils le tuent et puis ils le vendent 3 $ comme souvenir. J’ai un business model qui marche. Alors imaginez, je vous offre, je vous offre une bague Tiffany dans une boite, vous jetez la bague, vous gardez la boite. Si vous faites ça, vous êtes un chimpanzé. Techniquement, parce qu’un chimpanzé c’est rigolo, la boite, ça fait clap clap. C’est marrant, c’est bon, Un chimpanzé vous lui filé un bouquin, vous lui fouillez un bouquin pas sérieux. Typiquement le mien. Fausse modestie de toute évidence. Eh bien il le voit comme un objet physique, la pauvre bête. C’est pas un objet intellectuel, c’est un objet physique. La nature, on la voit comme un objet physique alors que ce n’est pas un objet physique seulement, c’est aussi un objet intellectuel. La nature est un livre. Encore une fois, ce qui est précieux dedans, c’est ce qui est écrit. Nous, la nature, on la voit comme un truc qu’on peut manger ou qui peut nous manger. Donc du coup, on voit la dimension matérielle, mais la dimension immatérielle. D’abord un elle vaut beaucoup plus de pognon, mais deux justement, si on la protège, on ne détruit pas la nature. Si vous avez hérité une bibliothèque de votre pépé, la meilleure façon de faire de l’argent avec, ce n’est pas de la vendre au kilo, c’est de la louer par exemple, c’est une bibliothèque.
Il ne faut pas vendre des livres au kilo. La nature, c’est comme ça qu’on la traite vraiment. C’est à dire? Vous avez hérité encore une fois de quinze étagères avec des bouquins dessus et vous dites Super, je vais pouvoir devenir marchand d’étagère. Ben c’est ce qu’on fait avec la nature. Aujourd’hui au Brésil, on la crame pour faire du soja, donc l’espace on va garder le foncier et tout ce qui était sur les étagères, on le brûle, mais aucun intérêt. Je vous laisse visualiser. Solidays c’est ça? C’est vrai qu’on voit que la majorité sont des étudiants qui ne sont pas connus. Le Solidays c’est un bout du poulet et ça s’appelle le Solidays parce qu’on le jette.
Si la nature était une huître, on jetterait la perle, on garderait la coquille. Donc vous avez peut être entendu parler de ce projet. C’est le radeau des cimes. Eh ben ça, c’est peut être si vous comptez que la nature c’est une source de connaissance et que la connaissance, ça vaut plus cher que le pétrole. .
Il y en a qui se sentent coupables de l’avoir comprise. Il ne faut pas faire jaillir la matière de la nature. Il faut faire jaillir la connaissance. La conclusion de tout ça parce que la nature. On a vu donc médailles Fields, prix Pritzker, prix Nobel de chimie avec sa petite toxine. En fait, ce que dit ce monsieur qui a écrit ce bouquin, c’est que la nature aussi, c’est le meilleur manager, c’est le meilleur économiste. Si on faisait comme la nature, il n’y aurait pas de déchets, parce que dans la nature, il n’y a pas de déchets. Quand les feuilles tombent des arbres, on n’organise pas de système de ramassage et on subventionne pas les vers de terre. Donc concrètement, la nature, elle arrive à travailler sans déchets. Ce que dit ce monsieur c’est déchets plus connaissances égale richesse égale emploi. Mettons ça en pratique le café. En fait quand on boit une tasse de café, on utilise que zéro 2 % de la biomasse. C’est débile. Le reste est jeté, il pourrit, fermente, fait du gaz qu’on récupère pas. Enfin, ce n’est pas efficace. En fait, on peut cultiver des champignons sur le café.
Je vous présente Ebène Beyer et Kevin Macintosh qui ont fait un TEDx , et ils l’ont fait sur comment ils arrivent à faire ce bio polystyrène à base de marc de café et pas que. Ils font pousser des champignons dessus en fait, Concrètement, donc ils font pousser des champignons qui envahissent le moule. Vous voyez le moule derrière eux là envahit Tac et ça fait se bio polystyrène complètement biodégradable. Alors en résumé, voilà la nature, elle est belle et intelligente. Elle a prix Nobel de physique, de chimie, de médecine, d’économie de la paix, prix Pritzker, médaille Fields que vous voulez. Elle a un biais. C’est ce que dit Günter Pauli, un Master of brilliant adaptation.
Et il faut qu’on change la façon dont on la voit, parce que pour l’instant on la maltraite. Mais il est clair que si l’humanité divorce de la nature, elle pourra pas retourner habiter chez ses parents.
C’est aussi simple que ça. C’est à dire que ou bien on soigne notre mariage avec elle, ou bien c’est nous qui crevons. Comment nous les humains, on s’est appelé en tant qu’espèce? C’est quoi notre nom d’espèce? Homo sapiens sapiens, il n’y a plus d’excuse. On s’est auto baptisé l’homme sage . Il y a eu Sapiens, ce Néanderthal lance qui a enterré ses morts qui avaient une boîte crânienne supérieure à la nôtre. 1,8 Dites nous, c’est 1,3. Mais nous, on s’est auto baptisé modestement homo sapiens. Je gère ainsi. Alors la question c’est ça quels homo sapiens sont nés ? Est ce qu’on est homo sapiens ce matériel N6? Euh non, on a décidé de pas s’appeler comme ça. Ou est ce qu’on est homo sapiens pour de vrai?.