L’agriculture est un secteur décisif pour faire avancer la transition écologique. Pour aider les agriculteurs et leur donner toutes les clés vers un nouveau modèle, Élisabeth Borne s’est rendue sur place et a présenté trois outils inédits :
- 391 éleveurs seront soutenus par le label Bas Carbone. Grâce à des pratiques culturales adaptées (couverts végétaux, alimentation du bétail, réduction des intrants…), les éleveurs engagés dans cette démarche contribuent à réduire leur propre empreinte carbone, mais aussi à capter et à séquestrer les émissions de CO2.
- La reconnaissance et la rémunération des services environnementaux rendus par les agriculteurs avec les paiements pour services environnementaux. 150 millions d’euros seront ainsi mobilisés par les agences de l’eau pour valoriser les bonnes pratiques des agriculteurs lorsqu’ils créent une structure paysagère pour la biodiversité ou font évoluer leurs pratiques agronomiques pour en améliorer la performance environnementale.
- Le photovoltaïque sur bâtiment agricole, favorisé grâce au rehaussement du seuil de capacité pour les appels d’offres à 300 kW pour le photovoltaïque, au lieu de 100 kW auparavant. Les installations de panneaux solaires sur toiture de moins de 300 kWc (soit moins de 3 000 m2 de toiture) seront ainsi dispensées de passer par une procédure d’appel d’offres pour obtenir un soutien public.
Limiter l’utilisation de produits phytopharmaceutiques avec :
- Le développement de produits de biocontrôle à faibles risques ;
- L’émergence de 3 000 fermes pilotes DEPHY qui se sont engagées à réduire leur usage de produits phytopharmaceutiques ;
- +46% d’augmentation du nombre d’exploitations engagées dans la certification environnementale (HVE) en 6 mois (entre le 1er janvier et le 1er juilllet 2019, soit 19 772 exploitations) ;
- Un centre de ressources pour promouvoir les alternatives aux pesticides et ne pas laisser les agriculteurs dans une impasse ;
- Le renforcement des mesures de protection des riverains face aux produits phytosanitaires, avec la mise en place des chartes d’engagement issues de concertations locales ainsi que des zones de non traitement à respecter à proximité des habitations.
Mettre en œuvre des solutions concrètes pour répondre aux défis de la gestion de l’eau, prises à la suite du deuxième volet des assises de l’eau.
Et favoriser le développement des énergies renouvelables, dont la méthanisation, en milieu agricole.