Dans son rapport annuel, l’ERAFP souhaite donner une image plus précise de la performance sociale, environnementale et financière de son activité en 2017.
Le Régime additionnel poursuit sa montée en charge, avec une augmentation des prestations servies de 32 % en 2017 (368 M€). Si les bénéficiaires percevant leur prestation en capital restent majoritaires, le nombre de bénéficiaires d’une rente devient significatif (plus de 100 000).
Soucieux de préserver le pouvoir d’achat des prestations servies à ses bénéficiaires, le conseil d’administration de l’ERAFP a décidé d’augmenter la valeur de service du point à hauteur de l’inflation (+1 %).
Fort du statut règlementaire que le Gouvernement a donné en 2017 à sa politique ISR, l’ERAFP s’attache à mieux en évaluer les effets concrets, notamment en termes de productivité sociale et environnementale des investissements.Cela a été rendu possible par la bonne santé économique du Régime, qui affiche une performance financière de 6,6 % sur les cinq dernières années (taux de rendement interne annualisé en valeur boursière – il a été de 5,5 % en 2017). Cette mesure conforte la conviction de l’ERAFP qu’il existe une corrélation positive entre investissement socialement responsable (ISR) et performance financière pour un investisseur de long terme.
Capable d’apporter chaque année à l’économie 2,5 Mds€ de capital patient, l’ERAFP finance ainsi le développement des PME cotées ou non cotées, riche en emplois et levier de diffusion de l’innovation à l’appareil productif, de même que le logement, les infrastructures de réseaux et de transition énergétique. Sur la durée du quinquennat, l’ERAFP aura donc investi 12,5 Mds€.
Pour la transition climat, conformément aux objectifs fixés par l’accord de Paris, l’ERAFP s’attache à renforcer la contribution de ses investissements au respect de la trajectoire 2°C en 2050, complétant l’analyse climat de ses portefeuilles d’actifs (intensité carbone, part verte dans les mixes énergétiques, intensité de contribution à la transition climat, émissions évitées).
Le portefeuille d’actions apparaît notamment en ligne avec les réductions d’intensité carbone prévues dans les trajectoires 2°C d’ici à 2050. Par ailleurs, les parts d’énergies fossiles des portefeuilles d’obligations d’entreprises et d’actions sont déjà alignées avec ce que l’Agence internationale de l’énergie (AIE) envisage pour 2030.
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