Les banques centrales des pays développés vont-elles réussir leur pari de ramener l’inflation vers leur cible de 2 % d’ici fin 2024 sans provoquer de récession ? La Chine peut-elle encore éviter d’entrer en déflation ? Après quelques mois d’accalmie, la remontée des prix du pétrole et des prix agricoles ne risque-t-elle pas de compliquer encore la tâche des banques centrales ?
Nadège Dufossé, Global Head of Multi-Asset, et Florence Pisani, Global Head of Economic Research, font le point sur les nombreuses incertitudes qui pèsent sur le contexte économique global à l’amorce du 4ème trimestre de l’année, et leur impact sur l’allocation des portefeuilles.
Au sommaire :
- Perspectives économiques : croissance faible (p. 3)
- En Chine, les forces déflationnistes seront difficiles à contrer
- Les Etats-Unis, en voie de réussir leur pari ?
- Zone euro : croissance à bas régime
- Les marchés américains en tête, portés par un mix croissance / inflation plus favorable (p. 6)
- Les marchés financiers semblent intégrer un scénario d’atterrissage en douceur, ce qui rend le risque plus asymétrique sur les actions pour le dernier trimestre de l’année
- Les actions américaines peuvent-elles poursuivre cette trajectoire haussière insolente, ignorant la hausse des taux ?
- Les pays émergents et l’Europe peuvent-ils nous réserver des surprises positives ?
- Une allocation sur les obligations qui apportent rendement et protection (p. 13)
Le rapport complet ⬇️
Avec une croissance faible mais positive, évitant la récession des deux côtés de l’atlantique ainsi qu’une inflation sous‑jacente ne se détendant que graduellement, les banques centrales ne pourront pas se permettre de détendre les conditions financières d’ici la fin d’année.
Les marchés financiers intègrent déjà un scenario positif d’atterrissage économique en douceur justifiant les bonnes performances depuis le début de l’année. Les surprises positives ayant été en grande partie intégrées, les marges de manœuvre pour une nouvelle appréciation des marchés actions paraissent limitées justifiant une certaine prudence sur les actifs risqués. Dans ce contexte, Candriam préfère se positionner sur les actifs de portage les plus à même de bénéficier du cycle actuel tels que les obligations d’état développés ainsi que le crédit de haute qualité en Europe. Nous sommes prudents sur les actions et privilégions les actions émergentes au détriment des actions européennes.
À propos de Candriam
Candriam, qui signifie “Conviction AND Responsibility In Asset Management”, est un gestionnaire d’actifs européen multi-spécialiste. Pionnier et leader dans le domaine des investissements durables depuis 1996, Candriam gère environ 139 milliards d’euros d’actifs et s’appuie sur une équipe de plus de 600 professionnels. La société dispose de centres de gestion à Luxembourg, Bruxelles, Paris et Londres et ses responsables de clientèle couvrent plus de 20 pays dans toute l’Europe continentale, au Royaume-Uni, aux États-Unis et au Moyen-Orient. Candriam propose des solutions d’investissement dans plusieurs domaines clés : obligations, actions, stratégies à performance absolue et allocation d’actifs, avec une gamme large et innovante de stratégies ESG couvrant toutes ces classes d’actifs.
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