Après une année chargée en mobilisations pour l’ urgence climatique, la COP 25 s’est établie dans continuité de cette lancée en s’imposant comme mission de préparer au mieux les accords de Paris et faire de 2020 un tournant décisif en termes d’ambitions climatiques.
Greta Thunberg, tout juste élue personnalité de l’ année a notamment fait le trajet en catamaran jusqu’à Lisbonne afin de rejoindre une manifestation qui a mobilisé près de 500 000 personnes le vendredi 6 décembre à Madrid.
C’est le Chili qui dirigeait la COP25 cette année, et qui a mis à l’ordre du jour la problématique des océans. En effet un nouveau rapport de l’Union internationale pour la conservation de la nature estime que le taux global d’oxygène a diminué de 1 % à 2 % entre 1960 et 2010 dans le milieu marin, et ce chiffre pourrait atteindre 7% d’ici 2100. Une plateforme nommée “Solutions for the ocean” sera lancée courant 2020.
Si les États-Unis semblent avoir quitté la partie, les engagements des acteurs non-étatiques américains semblent cependant être bonne voie pour atteindre plus des deux tiers de l’objectif du pays pris en 2015. L’ espoir n’est donc pas perdu.
Le problème qui persiste, après une semaine de discussions, c’est la difficulté des chefs d’états à faire des compromis. Les pays en voie de développement insistent sur le fait que les pays développés doivent tenir leurs engagements : aucun pays ne doit se soustraire aux mesures décidées internationalement.
Il reste quelques derniers aspects techniques quant à la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur les marchés carbone et le mécanisme des pertes et préjudices sur lesquels la COP25 n’est pas encore arrivée à un consensus. L’ Union Européenne vient cependant d’ annoncer le lancement d’un “Green Deal” qui fixe un objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050. En clair, ils devraient s’engager à ne pas émettre plus de gaz à effet de serre qu’ils ne sont capables d’en retirer de l’environnement. Il s’ agit d’ un plan concret composé d’une série de mesures : plusieurs dizaines de milliards d’euros devraient financer la transition écologique des régions les plus exposées, il est aussi question d’ éliminer le charbon, et de soutenir apporté aux énergies vertes, etc.
Un appel à l’ action des gouvernement a été réalisé pat un demi-millier d’investisseurs institutionnels représentant plus de 35 000 milliards de dollars. La passivité des gouvernements réunit aujourd’hui tous les acteurs qui observent amèrement l’ avenir de leurs enfants s’ assombrir