Neutralité carbone, adaptation au changement climatique, préservation de la biodiversité, lutte contre les inégalités : autant de thèmes complexes et interconnectés qu’il est nécessaire d’aborder de façon holistique et non isolée. Pour les investisseurs désireux de participer à la transition vers une économie plus juste et plus durable, les décennies à venir ne devraient pas manquer de défis… ni d’opportunités pour jouer un rôle positif.
Financer un monde neutre en carbone
La question du climat s’est aujourd’hui imposée comme une thématique incontournable pour l’ensemble des acteurs de la finance. Pourtant, les discussions se poursuivent afin de trouver le bon angle pour aborder le sujet.
- Faut-il maintenir les investissements dans les entreprises très émettrices pour mieux les accompagner dans leur transition ?
- Faut-il se désengager des acteurs les moins-disants ?
- Faut-il orienter les investissements vers de nouveaux types d’acteurs susceptibles d’apporter des solutions à la crise climatique ?
- Et comment mesurer l’efficacité de ces actions ?
Les débats sont très nombreux dans le monde de la finance, et en particulier de la gestion d‘actifs. À juste titre, car le sujet est complexe. Mais passionnant.
Dans ce contexte, un concept est de plus en plus plébiscité depuis quelques mois : celui de la « neutralité carbone » ou de l’objectif « net zéro ». Le terme est vendeur. En termes de communication, il est très tentant de souhaiter se définir comme un acteur « Neutre en Carbone » pour afficher sa vertu climatique. Néanmoins, le concept n’est pas sans susciter quelques ambiguïtés. Car, si la neutralité carbone est bien définie à l’échelle mondiale, c’est comme souvent la mise en œuvre qui pose problème.
Un exemple parlant de cette difficulté à décliner le concept de « Neutralité » pour les acteurs économiques ? Le décalage entre les mesures nécessaires pour atteindre la neutralité carbone en 2050, selon le rapport « Net Zero » publié en mai dernier par Agence internationale de l’énergie (AIE)
Pour les acteurs financiers, cette transition a également des implications très fortes. Le secteur joue un rôle central dans l’économie et la transition vers un monde neutre en carbone nécessite une transformation profonde de l’ensemble des métiers de la finance. C’est l’ambition que Mirova s’est fixée depuis sa création en 2014 : utiliser le levier de l’investissement pour le mettre au service de la lutte contre le réchauffement climatique.
Notre industrie est aujourd’hui en plein transformation. Un nombre croissant d’acteurs s’engagent pour la neutralité, en France, en Europe et aux États-Unis. Ces annonces permettent d’espérer une accélération de la contribution des investissements à la transition.
Vous trouverez en pièce-jointe la feuille de route Net Zero de Mirova