Pressions de l’alliance Climate Action 100+

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La pression sur les engagements climatiques des sociétés de gestion s’accroît avec le départ de JP Morgan Asset Management de la coalition Climate Action 100+. Ce mouvement, suivi par d’autres, reflète une tendance à la baisse des engagements, influencée par le camp républicain. Climate Action 100+ vise à mobiliser les investisseurs. Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre des grandes entreprises. Les investisseurs disposent de divers moyens pour exercer leur influence. Notamment par le biais de votes et de propositions de résolutions.

Climate Action 100+ : pression accrue sur les engagements climatiques

À l’approche des élections américaines, la pression sur les engagements climatiques des sociétés de gestion se renforce. JP Morgan Asset Management quitte la coalition d’investisseurs Climate Action 100+, une initiative visant à encourager les grandes entreprises à lutter contre le changement climatique. La société invoque le renforcement de ses équipes internes, comprenant désormais 40 professionnels spécialisés dans l’investissement durable.

Ce retrait fait suite à celui d’autres sociétés plus petites comme Walter Scott, PanAgora AM et Loomis Sayles. En 2022, le départ de Vanguard de l’initiative Net Zero Asset Managers avait déjà fait sensation, bien que ce géant de la gestion d’actifs ait été critiqué pour ses engagements limités en matière d’ESG.

Une baisse des engagements

La décision de JP Morgan AM de se retirer de Climate Action 100+ souligne une réduction notable des engagements. Sous l’influence grandissante du camp républicain aux États-Unis. Ce désengagement est d’autant plus remarquable après une saison d’assemblées générales en 2023. Qui a déjà révélé une diminution du soutien aux résolutions climatiques. Lancée à la fin de 2017, Climate Action 100+ rassemble plus de 700 investisseurs, allant des grandes institutions comme BlackRock, Goldman Sachs et Pimco à des petites structures telles que Montpensier Finance, avec un total de 68 000 milliards de dollars d’actifs sous gestion. Son objectif est de mobiliser l’influence des investisseurs. Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre des grandes entreprises.

Départs en série et pression sur les investisseurs

Les investisseurs disposent de plusieurs moyens pour exercer leur influence. Notamment par le biais de votes lors des assemblées générales, de propositions de résolutions, de déclarations publiques, de correspondances ou de rencontres avec les entreprises.

En ce qui concerne les départs récents, celui de JP Morgan AM est suivi par ceux de sociétés plus petites. Telles que Walter Scott, PanAgora AM et Loomis Sayles, une filiale de Natixis IM basée à Boston. Loomis Sayles, fortement exposé aux énergies fossiles. A été critiqué en août par Reclaim Finance pour son manque de dialogue et d’engagement avec les entreprises polluantes. D’autres grands groupes, comme Vanguard et Fidelity Investment, n’ont jamais rejoint l’initiative Climate Action 100+.

Au cours des deux dernières années, les républicains ont vivement critiqué l’approche ESG des sociétés de gestion, arguant qu’elle compromet le retour sur investissement des épargnants. Dans cette bataille politique, le Texas a dressé une liste noire des gestionnaires d’actifs qu’il considère hostiles aux énergies fossiles, tandis que la Floride et d’autres États ont cessé de confier des capitaux à ces sociétés.

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