Shell révise ses objectifs climatiques

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Shell, géant pétrolier anglo-néerlandais, a revu à la baisse ses objectifs climatiques pour 2030 et a supprimé ceux pour 2035. Cette décision, prise après celle de BP, reflète un recentrage sur la valeur plutôt que sur les volumes. Avec notamment un retrait de la vente directe aux particuliers en Europe. Malgré cette révision, Shell maintient ses engagements pour réduire ses émissions de scopes 1 et 2. Affirmant qu’ils sont alignés sur les objectifs de l’Accord de Paris. Cette décision délicate illustre les tensions entre la demande d’amélioration des rendements financiers des actionnaires. Et la nécessité de poursuivre la transition énergétique.

Shell ajuste ses objectifs climatiques à la baisse

Shell a annoncé une révision de ses objectifs climatiques. Avec une diminution de son objectif de réduction de l’intensité carbone de son portefeuille pour 2030, passant de 20% à une fourchette de 15% à 20% par rapport à 2016. De plus, l’objectif de réduction de l’empreinte carbone de 45% d’ici 2035 a été supprimé.

Le défi de l’équilibre entre performance financière et responsabilité environnementale

Cette décision découle d’un recentrage de Shell sur la valeur plutôt que sur les volumes, avec notamment un retrait de la vente directe aux particuliers en Europe. Malgré cette révision, Shell maintient ses objectifs de réduction des émissions de scopes 1 et 2, affirmant qu’ils sont compatibles avec les objectifs de l’Accord de Paris.

Pression des actionnaires et enjeux climatiques : le dilemme de Shell

Cette décision est le résultat d’un équilibre délicat entre les exigences des actionnaires pour de meilleurs retours sur investissement et la pression pour maintenir le cap sur la transition énergétique. Des groupes d’actionnaires comme Follow This réagissent vivement, accusant Shell de vouloir prolonger sa dépendance aux combustibles fossiles.

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