Le 5 et 6 mai dernier, les ministres de l’environnement des membres du pays du G7 – dont la France fait partie – se sont réunis à Metz, en Lorraine.
C’est François de Rugy, ministre d’Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire qui a accueilli les ministres des six autres pays membres, c’est-à-dire l’Allemagne, le Canada, les Etats-Unis, l’Italie, le Japon et le Royaume-Uni.
Quatre points majeurs ont été abordés au cours de cette réunion internationale : lutter contre les inégalités, soutenir les alertes scientifiques et la mobilisation internationale et enfin promouvoir des solutions concrètes et financer la préservation de la biodiversité.
A son issue, une charte sur la biodiversité, dite charte « de Metz » a d’ailleurs été adoptée par tous les pays du G7.
Non contraignant et dépourvu d’objectif chiffré, ce texte indique toutefois la nécessité de « renforcer et d’améliorer les stratégies, politiques, plans d’action et programmes de recherche actuels en matière de biodiversité, en augmentant le niveau de mise en œuvre des engagements et actions associés, et en prenant de nouveaux engagements ambitieux et atteignables pour agir rapidement, individuellement ou collectivement, sur la biodiversité », précise le communiqué final de ce G7 de l’environnement.
En clair, il s’agissait d’élever la question de la perte de biodiversité au même rang d’urgence que l’est celle du réchauffement climatique depuis la COP21.
Rappelons que cette question du climat étant toujours le principal point de désaccord entre les Etats-Unis et les six autres pays du G7.