L’Eglise d’Angleterre a annoncé la création du FTSE TPI Climate Transition, un indice boursier composé d’entreprises respectant l’objectif fixé par l’Accord de Paris sur le climat signé en 2015, à savoir contenir d’ici à 2100 le réchauffement climatique sous le seuil symbolique des 2 degrés Celsius.
En partenariat avec FTSE Russell, l’Eglise d’Angleterre vient de lancer un indice boursier, baptisé FTSE TPI Climate Transition, respectant l’Accord de Paris sur le climat.
L’Eglise d’Angleterre a annoncé la création du FTSE TPI Climate Transition, un indice boursier composé d’entreprises respectant l’objectif fixé par l’Accord de Paris sur le climat signé en 2015, à savoir contenir d’ici à 2100 le réchauffement climatique sous le seuil symbolique des 2 degrés Celsius.
Pour ce faire, ce nouvel indice, réalisé en partenariat avec FTSE Russell, s’appuie sur la méthodologie mise en place par le Transition Pathway Initiative (TPI) qui analyse l’impact environnemental des sociétés cotées, notamment leur émission de carbone.
Au final, « environ 1 000 titres sont retenus parmi tous ceux cotés sur les marchés boursiers des pays développés, hors Corée », précise Nandeep Roopray, chargé de communication au London Stock Exchange Group, propriétaire du fournisseur d’indice FTSE Russell.
Un investissement de 600 millions de livres
Pour expliquer cette initiative, Il faut rappeler que l’Eglise d’Angleterre gère actuellement un fonds de pension (« Church of England Pensions Board ») de près de 10 milliards de dollars à travers une gestion qui se veut la plus responsable possible.
En effet, cela fait maintenant plusieurs années qu’elle est très investie dans la lutte contre le changement climatique, n’hésitant pas à retirer ses avoirs des sociétés cotées qui ne respecteraient pas ses standards dans ce domaine.
Accroître la pression en matière environnementale
C’est dans cette logique de décarbonation qu’elle a décidé d’investir 600 millions de livres sterling sur l’indice FTSE TPI Climate Transition, espérant ainsi inciter d’autres investisseurs à faire de même, afin d’accroître la pression sur les sociétés en matière environnementale.
Une stratégie qui a porté ses fruits par le passé. Ainsi, en 2018, la compagnie pétrolière Shell a récemment accepté des objectifs à court terme de réduction des gaz à effet de serre, après un dialogue actionnarial menée par le fonds de pension de l’Église d’Angleterre et le gérant Robeco.