Tout le gratin de la planète finance était réuni à Bruxelles le 21 mars 2019, pour le sommet européen de la finance durable. Une grand-messe destinée à poser les bases de l’économie verte …
Il y a urgence !
Jamais dans son histoire l’humanité n’avait été confrontée à un défi aussi ambitieux que celui du réchauffement climatique ! Et cette fois, la sonnette d’alarme n’est pas tirée par un militant écologiste mais par le Gouverneur de la banque d’Angleterre lui-même. Mark Carney a rappelé aux 500 participants du sommet à quel point « la tâche est vaste, la fenêtre d’opportunité étroite et les risques cruciaux ». En un mot, il y a urgence !
Le jeu malsain des lobbies
Pas d’économie verte sans implication des marchés financiers ! Et pas d’implication des marchés financiers sans création d’indices boursiers bas carbone ! Or la mise en place de telles indices peine à voir le jour en Europe. En cause, l’opposition des lobbies qui ne veulent pas de nouveaux standards de mesure de la performance financière prenant en compte les critères ESG. Un combat d’arrière-garde qui freine la transition écologique !
Quel rôle pour l’Europe ?
Pour devenir une place forte de la finance durable, l’Europe doit s’affirmer face aux lobbies. Notamment en imposant la création d’indices boursiers mettant à l’honneur les entreprises les plus vertueuses en matière de développement durable. La réussite de la transition écologique dépend de la volonté politique des gouvernements européens. L’enjeu est de taille : faire du Vieux Continent le berceau de la finance verte mondiale …