Lors d’une interview donnée à l’Agefi, Camille Laurens-Villain, analyste crédit à la direction des risques de l’AFD, définit les obstacles à une meilleure prise en compte de l’exposition aux risques physiques des actifs.
Elle définit plusieurs grandes difficultés méthodologiques. La première étant la compréhension des solutions apportées par les pourvoyeurs de données climatiques. Elle explique que “ces pourvoyeurs de données agrègent énormément de choses. (…) On perd donc à la fois la finesse de la donnée, les valeurs aberrantes et les contradictions qui peuvent exister entre les différents modèles climatiques”.
S’ensuit le défi de la connaissance des clients « Pour bien évaluer le risque climatique physique des actifs, il faut notamment avoir des informations sur la chaîne de valeur, c’est-à-dire où sont localisés les clients, les fournisseurs et quelle est leur exposition aux aléas climatiques », et la définition de leur capacité d’adaptation.