Les actions européennes sont à la traîne par rapport à leurs homologues américaines (le STOXX Europe 600 a gagné 18 pb, tandis que l’indice S&P500 a gagné près de 2 %) en raison du renouvellement de mesures de confinement par les gouvernements qui s’inquiètent des variantes plus contagieuses du coronavirus.
L’Allemagne a prolongé ses mesures de confinement
La Belgique a encore renforcé ses restrictions sur la circulation, en imposant une interdiction des voyages non-essentiels à destination et en provenance de son territoire, l’Allemagne a prolongé ses mesures de confinement jusqu’à la mi-février et les Pays-Bas ont imposé un couvre-feu national, le premier depuis la Seconde Guerre mondiale, suscitant la colère d’une partie des citoyens. Les marchés actions américaines ont été moins pénalisées par ce type de mesures et l’optimisme généré par les premières publications trimestrielles et les débuts de l’administration Biden ont contribué au redressement du marché boursier.
Rien de bien singulier dans le calendrier économique de cette semaine. L’indice PMI de la zone euro indique une contraction de l’activité économique en janvier. Aux États-Unis, le nombre de chômeurs est en recul mais reste élevé. Le marché du logement américain, mesuré par le nombre de ventes de logements existants et de mises en chantier, reste en excellente forme et continue d’être un catalyseur positif pour les marchés financiers.
Les rendements des bons du Trésor américain sont restés relativement stables au cours de la semaine, tandis que les rendements des obligations de base de la zone euro ont augmenté après la déclaration de la BCE qui pourrait ne pas utiliser la totalité du montant disponible dans le cadre de son programme d’achat d’urgence pandémique.