Ce mardi 02 février à eu lieu la nouvelle édition de Bercy France Export, sur le thème de la Relance Verte. L’objectif de cet événement était de répondre à la problématique suivante : comment réagir face à la crise ?
Cette année, l’événement offrait l’opportunité d’échanger avec les acteurs clef de la communauté des exportateurs français: entreprises, banques, assureurs, membres de la Team France Export, conseillers économiques en ambassade et autres acteurs institutionnels.
Au programme :
Discours d’ouverture par Bruno Lemaire
Le ministre de l’Économie, des finances et de la relance, Bruno Lemaire à ouvert la conférence en soulignant les priorités économiques pour 2021. En effet, celles-ci seront concentrées sur le plan de relance export qui bénéficiera en priorité aux PME et TPE. Le but est de continuer à reprendre de nouveaux marchés et conserver les emplois. De ce fait, les crédits seront concentrés sur ce qui fonctionne déjà. Il y aura donc une augmentation du budget de l’assurance protection et une accélération de son versement. L’avance sera portée à 75 % au lieu de 50 %.
L’une des priorités 2021 est de porter les mécanismes de soutien à l’export à la hauteur des ambitions économiques et écologiques. Il est primordial que la relance soit verte avec des soutiens d’exportation verts également. En effet, la nouvelle politique doit respecter les enjeux environnementaux dans le but de lutter contre la crise climatique. À ce jour, la France est le premier pays au monde à publier un budget vert.
Intervention du Directeur Général du Trésor, Emmanuel MOULIN
Ce matin, le directeur général du trésor, Emmanuel Moulin à évoqué trois grands points.
- La situation économique et financière
- La réponse de la France face à la crise
- Les actions de la France et du club de paris pour aider les pays endettés
Les réponses à une crise sanitaire sans précédents
Comme vous le savez tous, nous traversons une crise sanitaire sans précédent. Il s’agit de la plus grande crise recensée depuis la Seconde Guerre mondiale. Pour y faire face, l’endettement financier des entreprises françaises à augmenté. Cependant, nous devons être vigilants pour qu’il n’entrave pas la capacité des entreprises à investir à moyen terme.
Le PIB à baissé de 4 % et nous constatons un maintien des taux bas. Les investissements ont diminué de 10 % par rapport au niveau d’avant crise. De plus, nous pouvons compter un recul des échanges mondiaux de 10 % en 2020. Cette même année, 500 000 milliards d’euros ont servi à soutenir la liquidité des entreprises. Nous comptabilisons à ce jour, 200 milliards d’euros d’endettement supplémentaires dont 2/3 par le PGE. Enfin, de son côté, le chômage a augmenté d’un point depuis l’année dernière. Bien que ce constat semble des plus dramatiques, les chiffres sont néanmoins inférieurs à ce qu’avait prévu le gouvernement. L’urgence est maintenant de retrouver d’ici deux ans, l’économie d’avant crise. Selon Emmanuel Moulin, la campagne vaccinale représente un espoir pour 2021. Cependant, il faudra faire face aux problèmes d’approvisionnement de ces derniers.
Selon l’INSEE, nous pouvons noter une amélioration du commerce extérieur pour le second trimestre. En effet, les exportations augmentent davantage que les importations.
Les actions de la France et du club de paris pour aider les pays endettés
La France à été très active dans la lutte contre la crise mondiale, car en plus de toucher les pays les plus pauvres, celle-ci à un impact sur la santé des exportateur dans le sens où cela touche la capacité des entreprises étrangères à se fournir auprès des entreprises françaises.
La première décision commune des créanciers du club de Paris et du G 20 à été d’aider les autres pays pauvres ou les pays les plus vulnérables en suspendant leur dette.
Pour l’avenir, il faudra réfléchir à une stratégie plus globale de financement pour combler les besoins de 300 milliards d’euros pour les pays africains.