4 novembre 2022 : Alors que les effets du changement climatique se font de plus en plus sentir dans le monde entier. D’apres un rapport les émissions de gaz à effet de serre doivent diminuer est sans ambiguïté.
Rapport sur l’écart d’émissions 2022
Le rapport 2022 sur l’écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions : une fenêtre d’opportunité se referme, la crise climatique exige une transformation rapide des sociétés constate que la communauté internationale est loin d’avoir atteint les objectifs de Paris et qu’aucune voie crédible pour atteindre 1,5°C n’est en place. Seule une transformation urgente de l’ensemble du système peut éviter une catastrophe climatique
Ce qu’il y a de nouveau dans le rapport de cette année
Le rapport montre que les engagements nationaux mis à jour depuis la COP26, tenue en 2021 à Glasgow, au Royaume-Uni, ne font qu’une différence négligeable par rapport aux prévisions d’émissions pour 2030. Nous sommes par conséquent loin de l’objectif de l’accord de Paris, qui est de limiter le réchauffement de la planète bien en dessous de 2°C, de préférence d’1,5°C. Les politiques actuellement en place laissent présager une hausse des températures de 2,8 °C d’ici la fin du siècle. La mise en œuvre des engagements actuels ne permettra de réduire cette hausse qu’à 2,4-2,6°C d’augmentation d’ici la fin du siècle, pour les engagements conditionnels et inconditionnels respectivement.
Selon le rapport, seule une transformation urgente à l’échelle du système peut permettre de réaliser les énormes réductions nécessaires pour limiter les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 : 45 % par rapport aux projections fondées sur les politiques actuellement en place pour atteindre 1,5 °C et 30 % pour atteindre 2 °C. Ce rapport explore en profondeur la manière de réaliser cette transformation, en examinant les actions requises dans les secteurs de l’approvisionnement en électricité, de l’industrie, des transports et des bâtiments, ainsi que dans les systèmes alimentaire et financier.
Témoignage d’une action inadéquate sur le climat crise et le besoin de transformation.
Cette treizième édition du rapport Emissions Gap est témoignage d’une action inadéquate face à la crise climatique mondiale, et est un appel à la transformation rapide des sociétés. Depuis la vingt-sixième Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques des Parties (COP 26), les progrès ont été très limités dans la réduction de l’immense écart d’émissions pour 2030, le écart entre les réductions d’émissions promises et les réductions d’émissions nécessaires pour atteindre la température l’objectif de l’Accord de Paris, illustré ci-après :
- Nouvelles et mises à jour des pays déterminées au niveau national contributions (CDN) soumises depuis la COP 26 réduire les gaz à effet de serre (GES) mondiaux projetés émissions en 2030 de seulement 0,5 gigatonne de CO2 équivalent (GtCO2e), par rapport aux émissions projections basées sur les promesses d’atténuation à l’époque de la CdP 26.
- Les pays sont loin d’atteindre même le niveau mondial CDN très insuffisant. Émissions mondiales de GES en 2030 sur la base des politiques actuelles sont estimées à 58 GtCO2e. Le déficit de mise en œuvre en 2030 entre ce nombre et les CDN est d’environ 3 GtCO2e pour les CDN inconditionnels, et 6 GtCO2e pour le CDN conditionnelles.
- L’écart d’émissions en 2030 est de 15 GtCO2e par an pour une trajectoire 2°C et 23 GtCO2e pour une trajectoire 1,5°C sentier. Cela suppose la mise en œuvre complète de les NDC inconditionnels, et est de 66 pour cent risque de rester en dessous de la température indiquée limite. Si, en plus, les CDN conditionnelles sont entièrement mis en œuvre, chacun de ces écarts est réduit de environ 3 GtCO2e.
- Politiques actuellement en place sans action supplémentaire devraient entraîner un réchauffement climatique de 2,8°C au cours du XXIe siècle. Mise en œuvre de scénarios NDC inconditionnels et conditionnels réduire celle-ci à 2,6°C et 2,4°C respectivement.
- Pour se mettre sur la bonne voie pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, les émissions mondiales annuelles de GES doivent être réduites de 45 % par rapport aux projections d’émissions dans le cadre des politiques actuellement en place en seulement huit ans, et ils doivent continuer à décliner rapidement après 2030, pour éviter d’épuiser le peu de restant bilan carbone atmosphérique.
- Comme l’illustrent ces principales constatations, un changement progressif n’est plus une option : large base à l’échelle de l’économie des transformations sont nécessaires pour éviter de fermer la fenêtre possibilité de limiter le réchauffement climatique bien en dessous de 2°C, de préférence 1,5°C. Chaque fraction de degré compte.
- Lors de la COP 26 l’année dernière, cette situation désastreuse a été reconnue, et les pays ont été invités à « revoir et renforcer » leurs objectifs 2030 d’ici fin 2022. Par conséquent, un question pour cette édition du rapport sur les écarts d’émissions est, quels progrès ont été réalisés dans l’ambition et l’action depuis COP 26, et comment opérer les transformations nécessaires initié et accéléré ?
- Le rapport examine les transformations requises dans le secteurs de l’électricité, de l’industrie, des transports et bâtiments. Il étudie en outre les problèmes systémiques transversaux les transformations des systèmes alimentaires et du système financier, illustrant qu’il existe un potentiel immense pour réduire émissions au-delà des promesses d’atténuation actuelles.
- La crise climatique fait partie de la triple crise planétaire de le changement climatique, la pollution et la perte de biodiversité. Cette année, le le monde assiste à une aggravation de l’énergie, de la nourriture et du coût des crises vivantes, exacerbées par la guerre en Ukraine, qui causent d’immenses souffrances humaines.
- Plusieurs améliorations et mises à jour méthodologiques ont été faite cette année pour améliorer les estimations et assurer cohérence entre les chapitres de ce rapport. Ces changements, ainsi que leurs implications pour l’interprétation des résultats du rapport, sont décrits en détail dans le rapport chapitres et annexes en ligne. Cependant, il est important noter que ces améliorations impliquent que les estimations présentés ne sont pas directement comparables à ceux de rapports précédents.
Les émissions mondiales de GES pourraient établir un nouveau record en 2021
Estimations de l’utilisation des terres, du changement d’affectation des terres et de la foresterie (LULUCF) ne sont actuellement disponibles que jusqu’en 2020, ce qui limite notre analyse des émissions mondiales totales de GES pour 2021. Cependant, les émissions mondiales de GES les émissions pour 2021, hors UTCATF, sont provisoirement estimée à 52,8 GtCO2e, en légère hausse par rapport à 2019, suggérant que les émissions mondiales totales de GES en 2021 être similaire ou même battre les niveaux records de 2019 (figure ES.1).
Cela confirme les conclusions antérieures selon lesquelles la réponse mondiale à la La pandémie de COVID-19 a entraîné une crise sans précédent mais de courte durée réduction des émissions mondiales. Émissions mondiales totales de GES a chuté de 4,7 % de 2019 à 2020. Cette baisse a été porté par une forte baisse des émissions de CO2 provenant des combustibles fossiles et l’industrie de 5,6 % en 2020. Cependant, les émissions de CO2 a rebondi aux niveaux de 2019 en 2021, avec des émissions mondiales de charbon dépassant les niveaux de 2019. Émissions de méthane et d’oxyde nitreux stable de 2019 à 2021, et les gaz fluorés continué à monter en flèche.
Les émissions mondiales de GES ont continué de croître dans le passé 10 ans, mais le taux de croissance a ralenti par rapport au
décennie précédente. Entre 2010 et 2019, moyenne annuelle la croissance a été de 1,1 % par an, contre 2,6 % par an entre 2000 et 2009. Trente-cinq pays représentant environ 10 % des émissions mondiales ont culminé dans les émissions de CO2 et d’autres GES, mais leurs réductions ont été compensées par la croissance mondiale des émissions ailleurs.
Les estimations des émissions et des puits UTCATF sont considérables, mais aussi profondément incertain. Sur la base des inventaires nationaux, le Le secteur UTCATF était un puits net dans 17 des États membres du G20 en 2020, notamment en Chine, aux États-Unis d’Amérique, l’Inde, l’UE27 et la Fédération de Russie. Émissions de GES hors UTCATF dans ces pays sont donc plus élevés, de jusqu’à 33 % en Fédération de Russie, 17 % aux États-Unis d’Amérique, 9 % en Inde et environ 8 pour cent en Chine et dans l’UE27. En revanche, l’UTCATF le secteur est un émetteur net en Indonésie et au Brésil, représentant 44 % et 22 % de leurs émissions respectivement.
Les émissions de GES sont très inégales
Les sept principaux émetteurs (Chine, UE27, Inde, Indonésie, Brésil, Fédération de Russie et États-Unis d’Amérique) plus le transport international représentaient 55 % des émissions mondiales de GES en 2020 (figure ES.1). Collectivement, les membres du G20 sont responsables de 75 % des émissions mondiales de GES.
Les émissions par habitant varient considérablement d’un pays à l’autre (figure SE.1). Moyenne mondiale des émissions de GES par habitant (y compris UTCATF) étaient de 6,3 tonnes d’équivalent CO2 (tCO2e) en 2020. Les États-Unis d’Amérique restent bien au-dessus ce niveau à 14 tCO2e, suivi de 13 tCO2e en Russie Fédération, 9,7 tCO2e en Chine, environ 7,5 tCO2e au Brésil et en Indonésie, et 7,2 tCO2e dans l’Union européenne. L’Inde reste bien en deçà de la moyenne mondiale à 2,4 tCO2e. En moyenne, les pays les moins avancés émettent 2,3 tCO2e par habitant par an.
Figure ES.1 Émissions totales et par habitant de GES des principaux émetteurs en 2020, y compris l’UTCATF basé sur les inventaires
Les émissions liées à la consommation sont également très inégales entre et au sein des pays. Lorsque les émissions associées avec à la fois la consommation des ménages et la consommation publique et privée les investissements sont alloués aux ménages, et les ménages sont classés par émissions de GES (hors UTCATF), les les 50 % inférieurs émettent en moyenne 1,6 tCO2e/habitant et contribuent à 12 % du total mondial, tandis que les premiers 1 % émettent en moyenne 110 tCO2e/habitant et contribuent 17 % du total. Les ménages fortement émetteurs sont présent dans toutes les grandes économies, et de grandes inégalités existent maintenant à l’intérieur des pays et entre les pays.
Malgré l’appel aux pays à « revoir et renforcer » leurs objectifs 2030, des progrès depuis la COP 26 est très insuffisante.
Dans le cadre de l’ambition quinquennale de l’accord de Paris cycle, les pays ont été invités à soumettre des informations nouvelles ou mises à jour CDN à temps pour la COP 26. Le Pacte climatique de Glasgow, adopté en 2021 à la COP 26, a en outre demandé aux pays de revoir et renforcer leurs objectifs d’atténuation 2030 pour aligner avec l’objectif de température de l’accord de Paris. Entre 1er janvier 2020 et 23 septembre 2022 (la date butoir utilisé pour ce rapport), 166 partis représentant environ 91 pour cent des émissions mondiales de GES avaient soumis des informations nouvelles ou mises à jour NDC, contre 152 parties à la COP 26. Comme l’Union européenne l’Union et ses 27 États membres soumettent une CDN unique, 139 des CDN nouvelles ou mises à jour ont été soumises. Relatif à CDN initiales, une part plus importante comprend des objectifs d’émissions de GES, la couverture des secteurs et des gaz est généralement plus grande, et plus inclure des éléments inconditionnels.
Au total et s’ils sont entièrement mis en œuvre, les nouveaux on estime que les CDN inconditionnels se traduisent par une réduction supplémentaire de 4,8 GtCO2e d’ici 2030 par rapport CDN initiales. Les progrès depuis la COP 26 s’élèvent à environ 0,5 GtCO2e, résultant principalement de NDC nouvelles ou mises à jour d’Australie, du Brésil, d’Indonésie et de la République de Corée (figure ES.2).
Figure S.2 Impact sur les émissions mondiales de GES en 2030 des CDN inconditionnelles nouvelles et mises à jour par rapport aux CDN initiales
Émissions mondiales de GES selon différents scénarios et écart d’émissions en 2030 (estimation médiane et dixième
au quatre-vingt-dixième centile)
Le système alimentaire représente un tiers de toutes les émissions, et doit faire une grande réduction
Les systèmes alimentaires sont des contributeurs majeurs non seulement au climat changement climatique, mais aussi au changement d’affectation des terres et à la perte de biodiversité, l’épuisement des ressources en eau douce et la pollution des eaux et les écosystèmes terrestres. Adopter une optique des systèmes alimentaires implique une approche intersectorielle qui relie explicitement l’offre et la demande, et tous les acteurs de l’offre alimentaire chaîne. Il facilite l’identification des synergies et des compromis à travers l’environnement, la santé et l’économie interconnectés dimensions, mais l’inclusion de plusieurs secteurs rend calcul des émissions plus difficile et augmente les risques de double comptage.
Le système alimentaire est actuellement responsable d’environ un tiers des émissions totales de GES, soit 18 GtCO2e/an (fourchette : 14–22 GtCO2e). La contribution la plus importante provient de l’agriculture production (7,1 GtCO2e, 39 pour cent) y compris la production d’intrants tels que les engrais, suivis de changements dans l’utilisation des terres (5,7 GtCO2e, 32 %) et les activités de la chaîne d’approvisionnement (5,2 GtCO2e, 29 %). Ce dernier comprend le commerce de détail, le transport, consommation, production de carburant, gestion des déchets, procédés industriels et emballages.
Les projections indiquent que les émissions du système alimentaire pourraient atteindre environ 30 GtCO2e/an d’ici 2050. Pour se mettre sur une trajectoire d’émissions aligné sur l’objectif de température de l’Accord de Paris, les systèmes devront être rapidement transformés à travers de multiples domaines. Les transformations requises comprennent le changement de régime alimentaire, protéger les écosystèmes naturels, améliorer la production alimentaire et décarbonation de la chaîne de valeur alimentaire. Chaque métamorphose domaine comprend plusieurs mesures d’atténuation. Le potentiel pour réduire les émissions de GES est de 24,7 GtCO2e/an en 2050 (figure ES.5).
Transformer les systèmes alimentaires n’est pas seulement important pour lutter contre le changement climatique et la dégradation de l’environnement, mais aussi essentiel pour assurer une alimentation saine et la sécurité alimentaire pour tous. Des actions de tous les principaux groupes d’acteurs sont nécessaires pour faire avancer les transformations et surmonter les obstacles.
Trajectoire des émissions des systèmes alimentaires et potentiels d’atténuation par domaine de transformation
Tendances des émissions des principaux émetteurs
Huit grands émetteurs – sept membres du G20 et internationaux transport – a contribué à plus de 55 % du total mondial
Émissions de GES en 2020 : Chine, États-Unis d’Amérique, l’Union européenne (27), l’Inde, l’Indonésie, le Brésil, la Russie
Fédération et transport international (figure 2.2). Le G20 dans l’ensemble, ils ont contribué à 75 % du total. Collectivement,
les émissions des huit premiers sont passées de 32,8 GtCO2e en 2019 à 31,5 GtCO2e en 2020 (une variation de -3,8%).
Figure 2.2 Émissions totales et par habitant de GES (y compris UTCATF) des principaux émetteurs en 2020 et depuis 1990, et estimations Émissions de GES (hors UTCATF) en 2021 par rapport à 2019.
Émissions liées à la consommation des ménages, hors UTCATF, par groupes d’émissions
Retrouvez ci-dessous, l’étude complète en anglais :