Comment le leadership climatique de l’Inde construit un avenir meilleur pour tous.
Un article du World Economic Forum du 05 Septembre 2023.
L’Inde est en passe de devenir un leader mondial en matière d’économie, de technologie et de commerce. Elle a désormais l’occasion de saisir l’occasion et d’aider le monde à lutter contre le changement climatique avant la fin du temps imparti.
En tant qu’économie majoritaire à la croissance la plus rapide au monde, avec le troisième plus grand écosystème de startups et un ratio commerce/produit intérieur brut (PIB) en hausse, il s’agit, comme l’a dit le Premier ministre Modi, d’un « moment indien ». .
Inde : présidente du G20 2023 et leader mondial
Cette occasion de mettre en valeur le leadership et le savoir-faire de l’Inde ne doit pas être manquée, notamment en matière d’environnement, car la crise climatique constitue aujourd’hui la menace la plus grave qui pèse sur le monde. Juillet a été le mois le plus chaud jamais enregistré, et des incendies de forêt, des inondations et des tempêtes meurtrières ont ravagé les communautés du monde entier. Au total, les conditions météorologiques extrêmes ont coûté la vie à deux millions de personnes et causé 4 300 milliards de dollars de pertes économiques au cours du dernier demi-siècle. « C’est le moment ou jamais de limiter le réchauffement climatique » selon l’Organisation des Nations Unies (ONU).
Même si nous savons que la seule façon de respecter nos obligations climatiques est de prendre des mesures ensemble, le besoin urgent d’une action collective survient à un moment où la collaboration mondiale est devenue fragile.
C’est pourquoi l’engagement de l’Inde en faveur de l’action climatique et son rôle actuel de rassembleur mondial en sa qualité de présidente du G20 sont si essentiels pour faire avancer l’action climatique.
L’Inde a montré qu’elle est leader dans le domaine climatique grâce à des initiatives de collaboration mondiales telles que l’Alliance solaire internationale, une plate-forme qui rassemble les parties prenantes pour déployer des technologies d’énergie solaire et garantir 1 000 milliards de dollars d’investissements dans des solutions d’énergie solaire d’ici 2030. Elle a également lancé mouvements pour promouvoir des pratiques durables au niveau individuel, y compris Mission LiFE, qui encourage des modes de vie respectueux de l’environnement.
L’Inde fait également partie d’initiatives mondiales telles que la First Movers Coalition, un groupe lancé par le Forum économique mondial regroupant 13 pays et 80 entreprises qui s’efforce d’introduire la technologie verte dans des secteurs difficiles à réduire, comme l’acier et le ciment. L’accélération des technologies propres et l’adoption d’innovations économes en énergie joueront un rôle central dans l’atteinte des objectifs de zéro émission nette, et la participation de l’Inde à cette coalition, en tant qu’économie majeure et innovante, sera essentielle au succès de la coalition.
Comment l’Inde montre l’exemple
Tous ces efforts, ainsi que l’engagement du gouvernement lors de la Conférence des Nations Unies sur le climat à Glasgow en 2021, d’atteindre la carboneutralité d’ici 2070, montrent comment l’Inde peut montrer l’exemple au monde, tant en termes d’ambition que d’action.
Il est désormais temps pour l’Inde d’œuvrer au renforcement de la collaboration mondiale en matière de climat. Alors que l’Inde se prépare au sommet des chefs d’État et de gouvernement du G20 à New Delhi, elle a l’occasion de mener une action collective et collaborative en amont de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques aux Émirats arabes unis (COP28) en novembre. En effet, le thème de l’Inde pour le G20 de cette année, « Une Terre, une famille, un avenir », témoigne de la nécessité de travailler dans un but commun sur des questions telles que le changement climatique qui façonneront notre avenir commun.
L’une des mesures que l’Inde peut prendre est d’encourager la formation de marchés internationaux du carbone, où des groupes plus petits de pays du G20 peuvent se réunir pour développer des accords bilatéraux sur les marchés du carbone dans le cadre de l’article 6.2 de l’Accord de Paris sur le climat. Cela peut également encourager les pays à définir conjointement des mandats sur l’utilisation de l’hydrogène vert afin de permettre une décarbonation plus rapide des entreprises et à s’aligner sur des incitations pour promouvoir des mesures de boisement à grande échelle.