Dans la 3e édition de l’étude conjointe de l’ORSE, PwC France, et le Pacte mondial de l’ONU – Réseau France, sur l’intégration des critères RSE dans les politiques de rémunération du CAC 40, les résultats révèlent une progression significative avec 90% des sociétés intégrant désormais des critères RSE, contre 4 en 2017.
L’étude conjointe menée par l’ORSE, PwC France et Maghreb, et le Pacte mondial de l’ONU – Réseau France, dévoile des tendances significatives quant à l’intégration des critères RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) au sein des politiques de rémunération des sociétés du CAC 40. La 3ème édition de cette analyse, intitulée “Critères RSE et rémunération : l’alignement stratégique ?”, met en lumière l’évolution de cette pratique et ses implications pour les grandes entreprises.
Évolution positive des pratiques RSE
En 2017, l’intégration des critères RSE dans les dispositifs de rémunération variable à long terme était marginale, avec seulement 4 sociétés du CAC 40 adoptant cette approche. Cependant, la récente édition de l’étude indique un changement significatif, avec désormais 90 % des sociétés du CAC 40 qui intègrent ces critères dans leur dispositif de rémunération.
Diversification des bénéficiaires
Une tendance marquante réside dans l’élargissement de l’intégration des critères RSE à d’autres populations que les dirigeants mandataires sociaux. Parmi les sociétés étudiées, 67 % dédient ces dispositifs à d’autres collaborateurs tels que les cadres dirigeants et les managers.
Partenariat stratégique pour une analyse approfondie
La collaboration entre l’ORSE, PwC France et Maghreb, et le Pacte mondial de l’ONU offre une analyse approfondie basée sur les informations publiées dans les documents d’enregistrement universels des sociétés du CAC 40 jusqu’au 30 juin 2023. Des témoignages de plus de 15 entreprises et les positions des organisations syndicales administratrices de l’ORSE ont enrichi cette étude.
Enseignements clés et évolution des pratiques
- Intégration généralisée : Toutes les sociétés du CAC 40 intègrent des critères RSE dans la rémunération variable court terme de leurs dirigeants mandataires sociaux.
- Diversification des critères : Les deux critères les plus récurrents concernent les thèmes environnementaux (émissions de CO2) et sociaux (diversité et inclusion). Les dispositifs évoluent vers l’intégration d’indicateurs plus variés.
- Communication variable : Bien que la communication sur l’intégration des critères RSE ait augmenté, des niveaux de transparence hétérogènes subsistent, complexifiant la compréhension.
Perspectives et recommandations
L’étude propose des éclairages sur les pratiques des PME et du capital-investissement, soulignant la nécessité d’une plus grande cohérence dans la communication des indicateurs RSE. Pour les entreprises, l’accent doit être mis sur le renforcement de l’alignement stratégique entre critères RSE et rémunération, façonnant ainsi le paysage de la responsabilité sociale des entreprises.
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