Le proche avenir climatique du pays, d’ici à 2050, est pour l’essentiel déjà écrit. Qu’on réduise fortement les émissions globales de gaz à effet de serre ou que celles-ci se poursuivent au rythme actuel, il faudra faire face à une aggravation significative des divers impacts du réchauffement déjà observables.
À plus long terme, pour la seconde partie du siècle, le scénario des évolutions climatiques dépendra de la capacité de la communauté internationale à se mobiliser enfin pour réduire les émissions. Dans le scénario optimiste, mais de moins en moins probable, de leur réduction forte et rapide, nous pourrions nous maintenir dans une situation climatique maîtrisée. En revanche, dans le scénario de leur poursuite au rythme actuel, la France serait conduite dans une situation alarmante vers 2080.
Face à des projections alarmantes concernant les ressources en eau, à l’aggravation des risques naturels, et des effets sanitaires liés au réchauffement, le Sénat propose 18 mesures allant toutes dans le sens de l’adaptation.