Allianz France, un acteur engagé dans la recherche médicale

  • Remise du Prix de Recherche 2018 de la Fondation Allianz-Institut de France
  • Remise du Prix de Recherche ADPS (Association de Prévoyance Santé) 2018 de Recherche sur la prévention du Vieillissement
  • L’ANCRE et la Fondation Cœur et Artères : le mécénat au service de la recherche et de la prévention dans le domaine des maladies cardiovasculaires et cardiométaboliques.
  • L’Union Nationale pour les Intérêts de la Médecine (L’UNIM) apporte son soutien à deux institutions de recherches médicales : Ilumens (Université Paris Descartes) et ICM (Institut du Cerveau et de la Moelle épinière).

Allianz France, acteur engagé dans la santé, innove non seulement en couvrant de nouveaux risques mais aussi en soutenant la recherche médicale pour contribuer à réduire et à prévenir les risques de santé. La soirée de la Recherche Médicale témoigne de l’engagement de long terme d’Allianz France et de ses partenaires en faveur du progrès de la science au service de l’ensemble des citoyens. En tant qu’assureur, être une entreprise citoyenne est une de nos missions sociétales qui s’inscrit dans notre ADN.

Le prix de la fondation Allianz-Institut de France 2018 est décerné à Monsef Benkirane, directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique à l’Institut de génétique humaine à Montpellier. Ses recherches sur les interactions entre le virus du sida, le VIH, et les cellules qu’il colonise ont permis de différencier chez un patient les cellules «dormantes» infectées par le VIH des cellules saines. Grâce à cette avancée, de nouvelles stratégies thérapeutiques peuvent être envisagées, permettant de cibler et détruire les cellules infectées et éliminer le virus.

Monsef Benkirane développe un programme de recherche fondamentale pour révéler les interactions entre le virus du sida, le VIH, et les cellules qu’il colonise. Au cours de ses premiers travaux, il comprend que l’attachement du VIH aux cellules qu’il infecte est déterminant pour l’infection. Il montre que lors de cette étape initiale, le virus détourne à son profit la machinerie cellulaire pour produire ses propres composants et se multiplier.

Plus tard, Monsef Benkirane effectue des travaux pionniers sur les mécanismes d’activation de séquences d’ADN virales nécessaires à la production des protéines du VIH.

Depuis, avec son équipe, il continue à décrypter les mécanismes moléculaires et cellulaires responsables de la résistance des cellules au VIH. Ainsi, En 2011 son équipe a identifié le facteur de restriction du VIH SAMHD1 qui inhibe la propagation du virus dans les cellules infectées.

Depuis 1996, la communauté scientifique s’accorde à penser que la guérison du VIH passera par le ciblage des « cellules réservoirs », qui abritent le virus dans des cellules des patients sous trithérapie. Le VIH à l’état latent peut en effet se cacher dans ces réservoirs pendant plusieurs dizaines d’années, échappant à la réponse immunitaire et aux traitements antirétroviraux. Mais en cas d’arrêt du traitement, le virus se multiplie massivement et la maladie progresse de nouveau. Les patients sont ainsi contraints à un traitement à vie. Pour tenter d’éliminer ce virus dormant, l’équipe de Monsef Benkirane a réussi, très récemment, à distinguer des cellules réservoirs infectées par le VIH, grâce à une protéine présente uniquement à la surface des cellules infectées.

Le Prix de Recherche ADPS sur la prévention du Vieillissement 2018 est remis au Docteur Franck Oury, chercheur, responsable de l’équipe « Régulation hormonale du développement et des fonctions du cerveau » à l’Inserm. Il est récompensé pour ses travaux sur le vieillissement du cerveau et des fonctions cognitives. Les résultats de ses recherches montrent que l’autophagie, un processus catabolique intracellulaire, est un mécanisme clé pour la formation de mémoire tout au long de la vie, mais aussi et surtout que l’activité d’autophagie diminue dans les neurones vieillissant. Il a ensuite pu montrer que restaurer l’autophagie, au cours de l’âge, permet de corriger les déficits de la mémoire liés au vieillissement.

Cette recherche pourrait ainsi avoir d’importantes retombées cliniques et conduire à de nouveaux développements thérapeutiques pour prévenir le déclin et/ou restaurer la résilience de notre santé mentale durant le vieillissement.

Le vieillissement du cerveau est un processus complexe et multifactoriel régi à la fois par des facteurs génétiques et environnementaux. L’équipe du Dr Franck Oury s’intéresse principalement aux mécanismes cellulaires pouvant être affectés dans les neurones au cours de l’âge.  
Le Dr Franck Oury et son équipe proposent dans ce projet ambitieux d’étudier son mode d’action moléculaire et cellulaire dans les neurones afin de mieux comprendre son impact sur le cerveau, mais aussi et surtout d’identifier des potentiels activateurs moléculaires de l’autophagie capables de stimuler ses effets neuro-protecteurs.

Le déclin des fonctions cognitives et de la plasticité neuronale est une composante inévitable du vieillissement. Ces modifications commencent à se développer autour de 65 ans et l’une des régions cérébrales les plus affectées est l’hippocampe, conduisant progressivement à des déficits d’apprentissage et un déclin de la mémoire. Avec l’accroissement de l’espérance de vie, le nombre de personnes touchées par une perte des fonctions mnésiques liée à l’âge est inexorablement appelé à augmenter dans les prochaines décennies. Par conséquent, une meilleure compréhension de la façon dont notre cerveau vieillit et l’identification des mécanismes cellulaires affectés durant le vieillissement représentent un enjeu de santé publique majeur.
Dans notre société, la recherche sur le vieillissement du cerveau est essentielle et permettra de développer les stratégies thérapeutiques innovantes pour vieillir en bonne santé.
L’Association ANCRE et la Fondation Coeur et Artères partagent un intérêt commun pour le développement de la recherche médicale et soutiennent plus particulièrement le développement de la recherche et de la prévention dans le domaine des maladies cardiovasculaires et cardiométaboliques.

Le programme de recherche soutenu par la Fondation Coeur et Artères et l’ANCRE, dont les travaux sont menés par le Professeur Michel Haïssaguerre, couvre l’ensemble de la chaîne, du fondamental au clinique et est réalisé au sein de Liryc à Bordeaux. Ce programme scientifique de Liryc vise à améliorer considérablement le diagnostic et la prise en charge des pathologies cardiaques électriques, notamment par le développement de nouveaux équipements, l’identification de cibles thérapeutiques, ou les méthodes de diagnostic assisté par ordinateur et l’usage de méthodes chirurgicales sous IRM.

Les objectifs sont d’améliorer le soin aux patients et leur qualité de vie, de réduire le nombre de décès et de limiter les interventions chirurgicales lourdes et coûteuses.

L’Union nationale pour les intérêts de la médecine (UNIM) apporte son soutien à deux institutions de recherches médicales prestigieuses : Ilumens et ICM (Institut du Cerveau et de la Moelle épinière).

Au travers de cet engagement, L’UNIM participe aux travaux de recherche du Professeur Lionel Naccache (Institut du Cerveau et de la Moelle épinière) et accompagne la recherche avec la création d’un prix de recherche pour l’innovation pédagogique en santé dans le domaine du numérique qui sera présenté par le Professeur Antoine Tesnière (Université Paris Descartes, Ilumens).