Après l’Afrique du Sud et le Nigeria, c’est au tour du Kenya d’ouvrir la voie à l’émission d’obligations vertes, ces obligations destinées à soutenir des projets climatiques ou écologiques, qui suscitent actuellement l’engouement des investisseurs.
Pour ce faire, les émetteurs de ces obligations vertes devront engager un vérificateur indépendant qui effectuera une enquête préalable afin de rassurer non seulement les investisseurs mais aussi les autorités et la bourse locale (Nairobi Securities Exchange) sur le fait que les fonds levés sont bien destinés à des projets éligibles à un financement vert.
En effet, comme le rappelle Paul Muthaura, le directeur exécutif de Capital Markets Authority, l’autorité de régulation de la bourse kényane, « au cours des cinq prochaines années et au-delà, les instruments de finance verte joueront un rôle de miche, mais important dans la croissance du marché de capitaux kényan. Cela entre dans le cadre du plaidoyer de Marrakech pour l’accroissement du volume, de la circulation et de l’accès au financement pour les projets climatiques dans le cadre de l’accélération du transfert des compétences vers les pays en voie de développement.»,Rappelons que d’après les derniers chiffres publiés par Le Climate bonds initiative (« initiative pour les obligations climat »), près de 167 milliards de dollars d’obligations vertes ont été émises dans le monde pour la seule année 2018.