Mardi 21 Janvier a débuté en Suisse le rendez-vous annuel de Davos au cours duquel plus d’une cinquantaine de chefs d’ Etat se sont réunis.
Donald Trump, s’est exprimé en ouverture de ce Forum économique mondial, tout en taclant avec la délicatesse qui lui est propre la jeune militante environnementaliste Greta Thunberg, il s’est exprimé au sujet de l’ environnement :
“Nous devons rejeter les éternels prophètes de malheur et leurs prédictions de l’apocalypse”, a lancé Donald Trump. Après avoir débité sur un ton relativement plat une liste de réussites économiques et sociales sans fin, ayant valu aux États-Unis “un boom comme on n’en a jamais vu auparavant”, le président américain a mis en avant l’abondante production d’hydrocarbures des Etats-Unis, “numéro un mondial du gaz et du pétrole”, et leur indépendance énergétique. Sans jamais mentionner les énergies renouvelables.
Alors que le rapport sur les risques publiés chaque année par le Forum de Davos place en tête des menaces celle d’échouer à lutter contre le réchauffement climatique, organisateurs et participants semblent continuer à hésiter entre deux mondes. En effet, Greta Thunberg et Donald Trump symbolisent tous deux des mondes irréconciliables entre lesquels les dirigeants économiques réunis à Davos vont devoir choisir.
A cela, Greta répond : “Nous venons d’entrer dans une nouvelle décennie, une décennie où chaque mois et chaque jour seront absolument cruciaux pour décider de ce que sera l’avenir“, écrit-elle avant de demander l’arrêt immédiat de toutes les énergies fossiles. “Pour certains, il peut sembler que nous demandons beaucoup. Mais ce n’est que le minimum d’effort nécessaire pour amorcer une transition rapide et durable. Le fait que cela n’ait pas encore été fait – en 2020 – est, très franchement, une honte“. Elle ajoute : “Tout ce qui n’irait pas dans le sens d’un arrêt immédiat de ces investissements dans l’industrie des combustibles fossiles serait une trahison envers la vie elle-même“.