C’est en 2008 que la Banque Mondiale s’est lancée la première sur le
marché des obligations vertes. Depuis, de nombreux émetteurs, des Etats
mais aussi des entreprises privées, ont suivi son exemple afin de financer
des projets contribuant à la transition écologique, en particulier dans le
domaine des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique, de la
gestion durable des déchets et de l’eau, de l’exploitation durable des terres,
transport propre ou encore de l’adaptation aux changements climatique.
Rappelons que cette première émission de green bond a permis de servir
de modèle au marché obligataire « vert », en définissant notamment les
critères d’éligibilité des projets financés tout en permettant d’initier un
nouveau modèle de collaboration entre les investisseurs, les banques, les
institutions de développement et les scientifiques.
Depuis 2008, le marché des obligations vertes est en croissance rapide. En
effet, d’après des chiffres publiés par Le Climate bonds initiative (« initiative pour les obligations climat »), près de 167 milliards de dollars d’obligations vertes ont été émises en 2018.
Même si ce chiffre représente une très faible pourcentage du total des
émissions obligataires réalisées dans le monde l’an dernier, l’intérêt
grandissant des investisseurs pour ce type de titres pourraient en revanche
changer la donne.