Finance verte : le chemin est encore long !

Pas de transition écologique sans une implication pleine et entière des marchés financiers ! Malgré les avancées intervenues au cours de la dernière décennie, des efforts restent encore à faire dans ce domaine …

L’évolution des mentalités

Pour réduire les risques liés au réchauffement climatique, l’Accord de Paris prévoyait de limiter à 1,5 °C la hausse des températures d’ici la fin du siècle. Un objectif ambitieux qui suppose le soutien des marchés financiers ! Principal objectif ? Faire évoluer les mentalités des investisseurs, qui rechignent encore souvent à sacrifier la performance à court terme au profit de la durabilité. Un véritable travail pédagogique doit donc être entrepris en ce sens.

Le succès des Green Bonds

Entre 2013 et 2019, le marché des obligations vertes a vu son volume bondir de 7 à 180 milliards d’euros. Un succès qui s’explique par l’implication des États, convaincus que la finance verte est le pilier de la transition écologique. Au mois de mai dernier, les Pays-Bas ont émis les premiers Green Bonds notés d’un triple A. Preuve, s’il en fallait, que l’orientation ESG des marchés financiers n’est pas incompatible avec la notion de rendement !

Un cercle vertueux

Consciente de l’urgence climatique, l’Organisation des Nations Unies a fixé dix-sept objectifs de développement durable, couvrant l’ensemble des activités humaines à l’échelle de la planète. À l’aune de ces critères, il est possible pour les investisseurs de se désengager des entreprises les moins vertueuses. Une posture qui peut paraître radicale, mais qui se veut d’abord et avant tout incitative. Le changement est à ce prix …