Paris, le 28 Septembre 2024, “L’économiste sportif” Renato Moicano nous assène une véritable claque à la France et à Macron, tout en recommandant un livre qui secoue les fondations de notre société.
Avec des marques profondes , cette critique met en lumière les failles d’un système démocratique à bout de souffle. La démocratie est-elle en déclin dans ce monde capitaliste ? La France est elle défigurée ( comme BSD* ) ?
En effet, Hans Hermann Hoppe est l’auteur du livre “Démocratie, le dieu qui a échoué“ et cet “économiste sportif” lui a fait une belle promo.
Retour sur le livre :
Critique de la démocratie
Hoppe critique la démocratie en la décrivant comme un système fondamentalement dysfonctionnel. Selon lui, les politiciens élus dans une démocratie sont incités à prendre des décisions à court terme, car ils ne sont que des « gestionnaires temporaires » des ressources publiques. Cela conduit à une mauvaise gestion, au gaspillage des ressources et à des politiques qui privilégient la popularité immédiate plutôt que des solutions durables. Hoppe compare la démocratie à une forme de « pillage légal » où les groupes de pression influencent les politiques pour leur propre bénéfice, au détriment du bien commun.
Propriété privée et monarchie
Hoppe soutient que la monarchie, malgré ses défauts, est une meilleure forme de gouvernement que la démocratie. Il justifie cela en affirmant que les monarques, en tant que propriétaires à long terme de leur royaume, sont davantage incités à préserver la richesse et les ressources, car elles leur appartiennent et peuvent être transmises à leurs descendants. Ainsi, dans un système monarchique, la gestion des ressources est plus prudente et rationnelle. En revanche, les dirigeants démocratiques sont plus enclins à exploiter le pouvoir pour des gains personnels ou électoraux à court terme.
Alternative libertarienne : l’anarcho-capitalisme
La proposition de Hoppe pour remplacer la démocratie est un système d’anarcho-capitalisme, où toutes les fonctions de l’État (justice, défense, services publics) seraient privatisées et gérées par des propriétaires privés. Dans cette vision, la concurrence entre ces entités privées garantirait une gestion plus efficace des ressources et des droits individuels. Hoppe considère que la propriété privée et la liberté contractuelle, lorsqu’elles ne sont pas entravées par l’État, sont les meilleures garanties pour une société juste et prospère.
En résumé, Hoppe préconise un retour à un ordre social basé sur la propriété privée et le marché libre, tout en rejetant la démocratie comme un système voué à l’échec.
Echange de l’économiste sportif
*BSD : Benoit Saint Denis
A lire aussi : L’Europe face à la lenteur des procédures judiciaires