D’après Novethic, en France, les encours sous gestion du marché des fonds durables a progressé de 11 % en 2018 à 149 milliards d’euros.
Dans le même temps, les actifs sous gestion des OPC (Organismes de placements collectifs) de droit français se sont contractés de 6 % selon l’Association française de la gestion financière (AFG).
On peut donc dire que l’investissement responsable reste porteur pour l’industrie de la gestion d’actifs française et en particulier pour les produits estampillés du label public ISR.
En effet, pour ces produits, le succès a été au rendez-vous puisqu’ils ont bénéficié de plus de 50 % de la collecte réalisée l’an dernier dans l’Hexagone.
D’ailleurs, les sociétés de gestion l’ont bien compris : le nombre de fonds labellisés ISR étant passé de 96 à 146 entre 2017 et 2018 d’après Novethic.
Il faut dire que cette certification est soutenue d’une part par les recommandations de l’AMF qui considère que les fonds se réclamant de l’ISR doivent obtenir le label, et d’autre part par les dispositions de la loi PACTE qui prévoient de proposer une unité de compte labellisée ISR dans les contrats d’assurance vie dès 2020.
De plus, comme le précise Novethic, l’acronyme ISR est encore « peu familier pour les épargnants » et expliquer en termes simples et accessibles qu’il s’agit de produits financiers intégrant des dimensions environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) est d’autant plus compliqué pour les chargés de clientèle que plus de 70 % des fonds labellisés ISR ne comportent pas le terme ISR dans leur intitulé ».
Précisons enfin que sur les 488 fonds durables recensés par Novethic à fin 2018 sur le marché français, moins de la moitié bénéficient d’un label ISR.
Retrouvez l’étude complète de Novethic ici :