Alors que 86% des Français disent vouloir contribuer à la protection de l’environnement et que les leviers d’action se multiplient, quelle trajectoire choisir pour maximiser son impact positif ? Le compte à rebours est lancé. Le sujet n’est plus de savoir s’il faut agir, mais comment. Cette question, nous nous la posons tous à notre échelle, individus, entreprises, Etats… mais la réponse n’est pas toujours évidente…
Au risque de faire des choix contre-productifs sur le plan environnemental, de plus en plus d’acteurs décident de compenser leurs émissions de CO2. L’une des options la plus commune est la reforestation. Quand on sait que les puits de carbone naturels – océans, végétation, sols – absorbent en moyenne la moitié des émissions annuelles de CO2 , ce choix semble pertinent. Cependant, malgré les annonces de certaines compagnies pétrolières et aériennes, il ne suffit pas de planter des arbres pour être neutre en carbone, encore moins pour se dédouaner de ses activités polluantes. Toute démarche de compensation doit s’accompagner de mesures de réduction significatives de son impact environnemental. Qui plus est, la reforestation joue un rôle efficace de capture du CO2 dans certaines conditions bien précises, rarement réunies. La forêt doit être gérée de manière responsable, de façon à maintenir ou restaurer la biodiversité, et une fois arrivé à maturité, le bois devra être utilisé dans la fabrication de biens durables, et non laissé en décomposition, relâchant alors dans l’atmosphère le carbone capturé tout au long de sa vie.
Face à ces constats en demi-teinte, une solution semble mettre tout le monde d’accord : la réduction. Elle est même au cœur du scénario du GIEC d’augmentation moyenne de la température de 2°C. La bonne nouvelle, c’est que l’impact potentiel est énorme et que nous avons tous à notre échelle la possibilité d’agir. Les particuliers, soucieux de réduire leur volume de déchets, se tournent par exemple de plus en plus vers les produits en vrac, un marché qui a crû de 41% en 2019 en France et devrait atteindre 3,2 milliards d’euros en 2022 ! Les entreprises ne sont pas en reste. Que ce soit par l’optimisation de leur processus de production ou par les produits et services qu’elles proposent, elles ont un rôle clef à jouer. La société de blanchisserie ELIS l’a bien compris, en s’emparant du sujet de la réduction de son empreinte environnementale il y a déjà plusieurs années. Ainsi, grâce aux efforts déployés, elle permet à ses clients, optant pour le lavage collectif au détriment du lavage individuel, d’avoir un impact jusqu’à 10 fois moins fort sur l’environnement !
. Le progrès apporte des solutions à de nombreuses problématiques environnementales, en mettant à notre disposition des alternatives à nos modes de vie : remplacer nos voitures thermiques par des voitures électriques, ou encore nos centrales à charbon par des parcs éoliens et photovoltaïques. Des alternatives plutôt confortables qui n’impliquent pas de transformation profonde de nos usages et habitudes de consommation. Elles sont cependant régulièrement décriées par manque de recul sur leur véritable impact. On leur reproche leurs coûts écologiques cachés et leurs effets rebonds . Une étude d’un think-tank américain a démontré qu’à l’échelle de la société « à chaque fois que nous progressons de deux pas du point de vue de l’efficacité énergétique, l’effet rebond signifie un recul d’un pas ou plus, allant jusqu’à ruiner les gains réalisés au départ » . Pour être des alternatives environnementales viables, il est donc essentiel que ces technologies progressent en questionnant l’ensemble de leurs impacts.