Le CESE a adopté son avis “Climat, énergie, biodiversité”

Les préconisations de cet avis seront mises à disposition de la future Convention citoyenne

La plénière du 10 juillet était consacrée à la présentation de l’avis “Climat, énergie, biodiversité. Contribution du CESE à la Convention citoyenne”rapporté par Marc Blanc au nom de la section de l’environnement présidée par Anne-Marie Ducroux. 

Climat, énergie, biodiversité : ces trois enjeux exigent de réussir des transitions collectives et individuelles afin que les évolutions socio-économiques soient compatibles avec les ressources finies de la planète et le maintien des régulations naturelles indispensables à la vie.La France apparaît en retard sur l’atteinte de ses objectifs de limitation de ses émissions de gaz à effet de serre, sur les économies d’énergie et la baisse de consommation d’énergies fossiles. Elle ne parvient pas non plus à enrayer la disparition de la biodiversité à laquelle elle contribue. Pour sa Conférence annuelle, le CESE a donc souhaité remettre en lumière, au sein d’un avis dédié, des préconisations formulées sur ces trois enjeux majeurs adressées aux pouvoirs publics. Elles seront mises également à disposition de la Convention des citoyens réunie autour des enjeux du climat.

Le CESE a adopté cet avis avec 149 voix pour et 15 abstentions. Il n’y aucune voix contre.

Le s t ra n s i t i o n s co l l e c t i ve s e t individuelles à mener résultent de la nécessité pour la société et pour notre économie de rendre leur évolution compatible avec les ressources finies de la planète et le maintien des régulations naturelles indispensables à la vie, telles que le climat ou le fonctionnement des écosystèmes. Nombre d’alertes de scientifiques o u d ’a c t e u r s d e l a s o c i é t é civile, relatives notamment au climat, à la biodiversité ou à la consommation de ressources ont été lancées depuis longtemps. Pour transformer les objectifs de politiques publiques et privées ainsi que les comportements des acteurs et des citoyens, il faut définir des trajectoires et leurs étapes, puis examiner la réalité des évolutions en cours. Or, cet examen montre que la France est en retard sur l’atteinte de ses objectifs de limitation de ses émissions de gaz à effet de serre, sur les économies d’énergie et la baisse de consommation d ’é n e r g i e s f o s s i l e s . E l l e n e parvient pas non plus à enrayer la disparition de la biodiversité à laquelle elle contribue. Le Premier ministre, lors de sa déclaration de politique générale le 12 juin 2019, a ainsi indiqué le vœu du Gouvernement de faire « des douze prochains mois, ceux de l’accélération écologique » et son souhait « que les Français en soient les premiers acteurs ». Pour sa Conférence annuelle, le CESE a souhaité remettre en lumière, au sein d’un avis dédié, une par tie des préconisations qu’il a formulées sur trois enjeux majeurs : le climat, l ’énergie e t l a b i o d i ve r s i té, ave c l e u r s a r t i c u l at i o n s é co n o m i q u e s e t sociales. Le C E S E i n v i t e l e s p o u v o i r s publics à mieux les prendre en compte et elles seront mises également à disposition de la future Convention des citoyens qui devrait être réunie autour des enjeux du climat.